A C T I V I T É S D U C E N T R E D E R E C H E R C H E CIASP
18-22/11/2024- Séminaire doctoral interuniversitaire : Atelier Immersion & illusion
Immersion & illusion
organisé par David Berliner et Karel Vanhaesebrouck
Dates 18-22/11/2024
Lieu Campus Solbosch – Bruxelles
L’immersion fait actualité et débat. Valorisée et abondamment utilisée dans le contexte du régime postmoderne et commercial de l’immédiateté de l’expérience, il s’agit d’une notion complexe dont les mécanismes sociaux et psychologiques — qui font intervenir aussi bien l’illusion, la feintise que l’attention — et les champs d’application sont divers. Comment s’immerge-t-on dans un personnage de fiction, un parc à thèmes, un jeu vidéo ou dans la réalité virtuelle sociale et comment relate-t-on ce genre d’expériences ? Quels sont les dispositions affectives et sensorielles, les désirs politiques, les valeurs morales qui les rendent possible ou en découlent ? Les discours sur l’immersion et l’enchantement ont-ils varié dans l’histoire des sociétés ? Mais aussi, comment crée-t-on de l’immersion et de l’illusion et quels sont les effets de cette élaboration sur la vie ?
Dans cet atelier, nous proposons de réfléchir sur les enjeux de cette notion et de son fonctionnement en réunissant des académiques, des praticien.ne.s et performeurs.euses, autour de la lecture de textes et du partage d’expériences. Il s’y agira de développer collectivement une compréhension transdisciplinaire de l’immersion, en nous concentrant aussi bien sur les généalogies historiques (voire, par exemple, l’obsession de l’illusion dans l’art de la première modernité) que sur une sociologie contemporaine de phénomènes immersifs. En pratique, chaque jour, nous commencerons par une séance commune de « close reading », la discussion d’un ou plusieurs textes que nous trouvons pertinent d’un point de vue théorique. Ensuite, deux collègues/practicien.ne.s/performeurs.euses partagerons leurs recherches et/ou expériences, le tout dans une atmosphère expérimentale et dialogique.
So just dive in with us !
Inscription obligatoire : ciasp.ltc@ulb.be
Avec le soutien du FNRS et de la Faculté de Lettres, Traduction et Communication de l’ULB.
Programme
Contribution will be both in English and French.
18/11 9h-15h – Local : S.S.15.331
Thématique: Immersion/Imagineering/Illusion/émerveillement/magie : questions théoriques et approches transhistoriques
Intervenants : Karel Vanhaesebrouck (ULB), Thibaut Rioult (FNRS/ULB), David Berliner (ULB)
19/11 9h-15h – Local : S.S.15.331
Thématique : Jeux (jeux de société, jeux de rôle, jeux de grande nature) et immersion
Intervenant.e.s : Jean-Emmanuel Barbier (Haute Ecole Bruxelles Brabant), Rachel Hoekendijk (ULB)
20/11 9h-15h – Local : S.S.15.331
Thématique : VR Arts — réalité virtuelle et pratiques artistiques
Intervenant.e.s : CREW (crewonline.org) (online), Ksenia Fedorova (Leiden University), Kristof Timmerman (https://kristoftimmerman.com/)
21/11 9h-15h – Local: P4.1.17
Thématique : Parcs d’attractions et enchantement
Intervenants : Ernst Van den Hemel (Meertens Instituut, ERC Makebelieve) et Yves Winkin (ULiège)
22/11 9h-15h – Local: UA6.112/116
Thématique : Immersion et les sens (olfaction, haptique)
Intervenant.e.s : Inger Leemans (Université d’Amsterdam), Maria Erofeeva (ULB)
Atelier Immersion illusion 18-22 novembre 9h-15h ULB avec Programme
6-8/11/2024- colloque : "NOUVEAU CIRQUE.NOUVELLES ARCHITECTURES?"
NOUVEAU CIRQUE.NOUVELLES ARCHITECTURES?
organisé par Université libre de Bruxelles et Latitude 50 en collaboration avec l’Université de Berling et UCLouvain (LOCI-Tournai)
Dates 6-8/11/2024
Lieu Marchin – Belgique
L’objectif de ce colloque est d’utiliser les analyses des bâtiments de cirque historiques et contemporains, leurs formes et typologies, discours et épistémès comme point de départ pour des discussions sur des questions plus larges concernant les interrelations artistiques, sociales, culturelles et historiques.
La conférence se déroulera au Cirque de Latitude 50, récemment inauguré dans la campagne belge. L’événement est ouvert au public. Les interventions et les discussions se dérouleront en anglais.
27/09-01/10/2024- Atelier de réflexion : Repenser la dramaturgie
Atelier de réflexion
Repenser la dramaturgie
perspective japonaises et belges / européennes
Dates 27/09-01/10/2024
Lieu Salle de réunion n°11, 6ème étage, bâtiment 33, Site de Toyama, Université Waseda
Programme complet : Atelier ULB-Waseda
23-26/09/2024- Workshop: "Work in Process #1 - Le personnage est-il encore nécessaire
Work in Process #1 Le personnage est-il encore nécessaire ?
organisé par Dominique Mesa (ULB-CiASp/ReSIC) et Bjorn Gabriels (UAntwerpen/UNamur)
Réparti sur quatre jours, le workshop WORK IN PROCESS #1-Le personnage est-il encore nécessaire ?, organisé par CiThe (le réseau belge des doctorants en Cinéma et Arts du spectacle), examinera un thème unique, à travers le prisme de différentes disciplines présentes au sein du réseau.
Pour cette première édition, le CiThe portera son attention sur le personnage, son statut dans les formes contemporaines des différentes disciplines convoquées, la manière dont il peut y être appréhendé et conçu.
En abordant cette question sous différents angles et en invitant des artistes et des chercheurs à présenter leur point de vue sur ce thème et ces questions, nous espérons enrichir les pratiques et les recherches dans les diverses disciplines artistiques explorées au cours de ces quatre journées d’étude.
- Découvrez le programme détaillé du workshop ainsi que la liste de tous ses intervenants
- Un lunch convivial sera amicalement offert par CiThe à la mi-journée aux participants durant les quatre jours
- Inscription via le formulaire en ligne (réservation des repas avant le 18 septembre à 17h)
7-10/07/2025- DiscourseNet Congres #6 - Appel à contribution
DNC6 (6e congrès DiscourseNet) – Discours et imaginaires des sociétés passées, présentes et futures : médias et représentations des (dés)ordres (inter)nationaux
Site web: DNC6 – Homepage | Drupal (discourseanalysis.net)
Mail: contactdnc6@gmail.com
Quand ? Du 7 au 10 juillet 2025
Où ? Université libre de Bruxelles (ULB) – campus Solbosch, Bruxelles
Dates importantes
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- Date limite pour les propositions : 28 février 2025.
- Date de l’envoi de la lettre d’acceptation ou de refus : 7 mars 2025.
- Date limite d’inscription au congrès : 31 avril 2025 (les auteurs et autrices d’une communication doivent être membres de DiscourseNet).
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Langues :
DiscourseNet est une association multilingue et les contributions en français, anglais, espagnol et portugais sont acceptées. Notez que, lors du congrès, il est vivement recommandé de proposer une présentation visuelle en anglais si vous décidez de réaliser une communication en espagnol ou en portugais. Cela facilitera l’interaction durant les sessions multilingues.
Appel à contribution :
Le 6e congrès DiscourseNet (DNC6) se concentre sur la construction discursive des imaginaires sociaux et politiques. Il propose de discuter de la manière dont les acteurs sociaux imaginent et articulent les sociétés passées, présentes et futures dans un monde marqué par des crises multiples et imbriquées.
DNC6 accueille des contributions d’auteurs et autrices qui explorent les aspects ontologiques, théoriques et méthodologiques des imaginaires susceptibles de (re)façonner nos sociétés. Des analyses et des études de cas d’imaginaires spécifiques circulant dans nos sociétés médiatisées sont également les bienvenues. Ces recherches peuvent se concentrer sur les articulations linguistiques, textuelles, narratives, visuelles, multimodales et/ou idéologiques des imaginaires sociaux et politiques.
Le congrès est ouvert aux spécialistes du discours provenant de toutes les disciplines, ainsi qu’à d’autres chercheurs et chercheuses en sciences humaines et sociales travaillant sur (des aspects de) l’imaginaire en tant qu’outil qui donne un sens à (et façonne) nos réalités. DNC6 offre un espace de discussions interdisciplinaires sur les imaginaires et sur la construction discursive d’anciens et de nouveaux (dés)ordres (inter)nationaux.
11-12/06/2024 - 18th International Domitor Conference - A Long Early Cinema ?
12-15 June, 2024
Vienna, Austria
- This conference presents panels that address questions of periodization and allow us to think through the changing relevance of a historiographical approach that was foundational
to the very identity of Domitor as a society for the study of “early cinema.” Reassessing early cinema’s relation to the avant-garde is also an especially fitting topic as we meet in Vienna—
a longstanding European center for avant-garde activity from the fin-de-siècle to the post-WWII period and beyond—and indeed at the Austrian Film Museum, well-known for its mission of
shaping and preserving the history of avant-garde film.
“A Long Early Cinema?” continues the tradition of our small, thematic conferences, with this year’s schedule being even richer and fuller than usual: the program includes over sixty
presentations across eighteen panels, as well as a roundtable, a special presentation, our general assembly, an evening reception, and five evening screenings, co-programmed by the
Museum. Over a hundred participants will join us over the course of the week, which we expect will be full of lively exchange and camaraderie. The conference will also be preceded
by our third graduate workshop, and we hope you’ll take an opportunity to welcome the student participants to our growing community of early cinema enthusiasts.
The conference committee is grateful to the Austrian Film Museum—and especially Michael Loebenstein, Jurij Meden, and Tom Waibel—for being wonderful partners and making this
year’s meeting possible. Along with our hosts, we’re thrilled to welcome you to Vienna! We hope you’ll find the conference generative and inspiring, and that you’ll have a wonderful
week in this beautiful city. Please let us know if we can be of any assistance during your stay.
The Domitor 2024 Conference Committee
• Ian Christie, Birkbeck College, University of London
• Michael Cowan, University of Iowa
• Ana Grgić, Babes-Bolyai University
• Dimitrios Latsis, University of Alabama
• Hugo Ljungbäck, University of Chicago
• Tami Williams, University of Wisconsin-Milwaukee
Domitor Executive Committee
PRESIDENTS: Martin L. Johnson, Frank Kessler
VICE-PRESIDENTS: Grazia Ingravalle, Céline Ruivo
SECRETARIES: Clara Auclair, Hugo Ljungbäck
TREASURER: Dimitrios Latsis
MANAGING WEB-EDITOR: Patrick Ellis
MEMBERS AT LARGE: Michael Cowan, Rafael de Luna Freire, Ana Grgić, Maggie Hennefeld, Louis Pelletier, Stéphanie Salmon
PAST PRESIDENTS: Ian Christie, Tami Williams
14-16/11/2024 - Colloque - Festival international "(Nouvelles) épidémies dansantes. Danse par/pour tou·te·s ?" + Appel à contribution
14-16/11/2024
CampusUCharleroi
Centre Universitaire Zénobe Gramme
31, bd Solvay
6000 Charleroi
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CONTEXTE :
Situé sur le CampusUCharleroi de l’Université libre de Bruxelles (ULB), TRANSFO[1] réunit des chercheur·e·s issu·e·s de toutes disciplines autour de recherches scientifiques et de projets collaboratifs sur le changement social.
Ce centre interdisciplinaire organisera, en novembre, un colloque / festival international de trois jours réunissant chercheur·e·s, praticien·ne·s, artistes et amateurs·ices autour de la déhiérarchisation des pratiques de la danse et des nouvelles modélisations de leur circulation.
Afin d’appréhender la thématique sous ses différents aspects, le programme sera composé de communications scientifiques mais également d’interventions artistiques, de conférences dansées, de projections, de témoignages, de performances et de tables-rondes. (Voir modalités de l’appel à propositions).
Il s’agit de la première édition d’un événement qui sera organisé tous les deux ans (avec une thématique différente) en alternance avec la biennale de Charleroi danse[2] (les années impaires).
Une publication des actes est également prévue.
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APPEL À PROPOSITIONS :
Les danses sociales, pratiques d’amateur·ices, et les créations scéniques, pratiques de professionnel·le·s, coexistent depuis longtemps, se contaminant au grès des porosités historiques de leurs frontières. Depuis plusieurs décennies, on note cependant une labilité croissante de cette distinction, non seulement entre pratiques sportive, folklorique, « underground », rituélique d’une part, et créations artistiques, objets de consommation, de distinction d’autre part, mais également au sein même de ces catégories. Déhiérarchisation des genres, déplacement des codes, nouvelles circulations des phénomènes dansés, modes de diffusion buissonniers, modalités de consommation interdépendantes des pratiques personnelles ou de groupes, ne relèvent plus d’occurrences anecdotiques liées à certains courants, mais sont constitutives d’un nouveau mouvement plus global.
Cette recomposition du paysage chorégraphique est concomitante à un engouement croissant[3] pour la danse, un « dance craze »[4], notamment permis par la démocratisation (dans de nombreuses régions du monde) de l’accès à Internet (disponibilité du réseau et possession d’outils de connexion) : des milliers de danses sortent de leur confidentialité grâce à des influenceurs comme Ed People (« Can you teach me your favorite dance move »[5]), ou des artistes comme Anouk Kruithof (« Universal Tongue »[6]) ; l’apparition de nouveaux réseaux sociaux[7] et leurs spécificités techniques (« user friendly ») permettent de participer à des challenges viraux ; des flashmobs font le buzz ; des tutoriels cumulent des millions de vue ; des chorégraphes invitent à « imiter » leurs créations (« Nelken line »[8]/ Pina Bausch, « Re : Rosas ! » [9]/ Anne Teresa de Keermaeker) et à les uploader sur leur site ; des danseur·euses filment et publient leurs performances dans des espaces publics (« Une minute de danse par jour »[10]/ Nadia Vadori gauthier), etc.
Ce contexte, le seul connu pour les digital natives, est également un élément qui influence le style même de ces « danses post-internet » [(LA) Horde[11]] : remplacement du quatrième mur par l’écran en mode « selfie », création pour la captation, cadrage fixe vertical/ carré, imitation des mouvements d’avatars numériques, etc.
Si ce contexte technologique explique en grande partie l’ampleur et la nature de certaines nouvelles épidémies dansantes (celle de 1518 à Strasbourg a contaminé quelques centaines de personnes, non-volontaires, et c’est en millions que l’on dénombre les adeptes internationaux du « Gangnam style » 400 ans plus tard en 2012[12]) et de nouvelles perméabilités autrefois inimaginables, quelles sont les raisons des succès indépendants d’Internet (recrudescence des « thés dansants » et autres danses sociales[13]) ; des échecs de propositions qui se voulaient pourtant virales (comme la danse inclusive de JO de Paris 2024 créé par Mourad Merzouki[14]) ; des succès non prémédités (cf. « Wednesday dance »[15]); de la contagion des formes pré-internet ? Des questions qui en soulèvent autant d’autres, comme celle du rôle de la musique et de la pop culture, de l’influence de ces nouvelles pratiques sur la réception et la création et, par conséquent, sur l’équilibre perturbé du collectif énonciatif (modification des horizons d’attentes, instabilité du « spectateur modèle », nouvelles instances énonciatrices…), etc.
Le colloque souhaite aborder ces différents en aspects en proposant un programme qui veillera à respecter la diversité des thématiques d’intervention, des intervenant·e·s et l’équilibre des formats proposés.
Les contributions attendues :
- pourront prendre la forme de:
- communications,
- propositions artistiques,
- conférence dansées,
- performances,
- ateliers participatifs,
- propositions de tables-rondes.
- aborderont les questions développées ci-dessus ; elles peuvent porter sur les sujets suivants, sans toutefois s’y limiter :
- Approches sociologiques et/ ou historiques des liens entre pratiques d’amateurs et pratiques culturelles de la danse ;
- Approches expérimentales de danses par/ pour tout·e·s ;
- Analyses sémiopragmatiques de phénomènes chorégraphiques viraux ;
- Études de cas de circulations, d’appropriations, de décloisonnement de styles.
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CALENDRIER DE L’APPEL :
- Lancement de l’appel : 21/04/2024
- Ouverture des soumissions en ligne : 30/04/2024
à LIEN DU FORMULAIRE DE SOUMISSION - Date limite pour les soumissions de propositions : 15/06/2024
- Notification des acceptations : 30/06/2024
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CONTACT :
VERLINDEN Elodie / elodie.verlinden@ulb.be
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COMITÉ SCIENTIFIQUE :
- D’HOLLANDER Elias, Universiteit Gent
- DE LAET Timmy, Universiteit Antwerpen
- DIAZ OTERO Antia, Université libre de Bruxelles
- GUISGAND Philippe, Université de Lille
- HELBO André, Université libre de Bruxelles
- LÉGERET Katia, Université Paris8
- PAZ GAGO José María, Universidade da Coruña
- VAN ASSCHE Annelies, Universiteit Gent
- VANHAESEBROUCK Karel, Université libre de Bruxelles
- VERLINDEN Elodie, Université libre de Bruxelles
07/05/2024 - ULB Jeu : Journée meet & greet
Mardi 7 mai, 10h-17h
Campus Solbosch UC6.139
En 1938 déjà, Johan Huizinga introduisait la notion du « homo ludens ». Dans notre université aussi, il y a des joueuses et des joueurs, cachées dans différents coins de l’institution.
Depuis l’année dernière, un certain nombre d’entre eux se réunissent dans l’atelier Game*Play. Chaque mois, nous jouons à un jeu vidéo et en discutons. Ce faisant, nous abordons les jeux comme des objets culturels à part entière, avec leur propre complexité et leur propre langage.
Le mardi 7 mai, en collaboration avec PointCulture, nous souhaitons réunir tous les joueurs et joueuses de l’ULB pour une journée explorative, toutes les chercheuses, chercheurs et enseignant.e.s mais aussi les étudiant.e.s intéressé.e.s par le jeu, quelle que soit leur discipline ou leur formation : jeux vidéo, jeux de société, réalité virtuelle et augmentée et ses applications (VR chat, etc.), jeux de rôle, e-sports, cosplay, etc.
Nous créons l’espace pour présenter votre recherche ou votre activité et organisons un cadre convivial dans lequel des collaborations, petites ou grandes, peuvent émerger.
PointCulture présentera également son offre en lien avec les jeux vidéo. D’ailleurs, saviez-vous que Point Culture dispose d’un joli fonds de jeux ?
Chercheur of chercheuse high-end, afficionado rétro ou amateur éclairé, tout le monde est le bienvenu !
Si vous souhaitez participer à la journée, un e-mail à karel.Vanhaesebrouck@ulb.be suffira. Nous fournirons un petit lunch. Merci de nous en informer au plus tard le lundi 29 avril.
Karel Vanhaesebrouck, Jan Zienkowski et Manu Roy
17 et 19/04/2024 - Le Master en Arts du spectacle accueille Rosella Ferrari de l'Université de Vienne
Notre Master en Arts du spectacle accueille pour deux séminaires la Professeur Rosella Ferrari de l’Université de Vienne en tant que professeure invitée de la Maison des Sciences Humaines de l’ULB (EASt). Rendez-vous les 17 et 19 avril prochains, à 14h00.
Rossella Ferrari est professeur d’études chinoises à l’université de Vienne, en Autriche, et a précédemment enseigné à la SOAS de l’université de Londres, au Royaume-Uni. Ses recherches et publications portent sur les cultures contemporaines de la performance dans la région de langue chinoise, les approches transnationales et interasiatiques de la production culturelle sinophone, le théâtre interculturel, les théories et pratiques de l’avant-garde, et la performance postsocialiste en Chine. Parmi ces ouvrages, citons Pop Goes the Avant-Garde : Experimental Theatre in Contemporary China (2012), Transnational Chinese Theatres : Intercultural Performance Networks in East Asia (2020) et Asian City Crossings : Pathways of Performance through Hong Kong and Singapore (2021, co-édité avec Ashley Thorpe).
Elle proposera deux séminaires, en avril, au sein du programme du Master en Arts du spectacle
Virtual Materiality and Technologies of the Real in Chinese Documentary Theatre
- 17 avril 2024 | 14:00-18:00
- Bâtiment NB – Niveau 2 – Salle NB2VIS
This talk explores the entanglements of the real and the virtual and embodied and mediated materialities in documentary theatre, with a focus on the practices of theatre of the real developed by the New Youth Group (Xin qingnian jutuan), an independent company based in Beijing. First, it examines the deployment of technologies of the real in a trilogy of documentary theatre works developed between 2013 and 2019 with different casts of non-professional performers, comprising One Fine Day (2013), Popular Mechanics (2018), and A Brief History of Human Evolution (2019). It then turns to an analysis of A Welder’s Flash, an online performance combining autobiographical self-documentary and object theatre that was livestreamed during the COVID-19 pandemic in late 2020. Welder illustrates how analogue materialities and the messiness, unpredictability, and harshness of the real repeatedly invade the virtual domain of the digital to produce a distinctive form of virtual theatre of the real.
dans le cadre du cours Théories du jeu et de la mise en scène
Transnational Chinese Theatres: Intercultural Performance Networks in East Asia
- 19 avril 2024 | 14:00-18:00
- Bâtiment NB – Niveau 2 – Salle NB2VIS
This talk explores the notion of transnational Chinese theatres as a networked practice of intercultural performance collaboration. What are the benefits of looking at performance cultures through the prism of the transnational? How can we reframe the theatres of the Chinese-speaking region through a trans-Asian lens? What can the “trans-” mean in the contemporary performances of the Sinophone? Selected stage productions co-produced by theatre practitioners from the contemporary Sinosphere and the wider East Asian region will be examined as performative inflections of notions of minor transnationalism, inter-Asian referencing, and (trans-)Asia as method, in order to probe the capacity of the transnational to redefine intercultural performance from the perspective of networks and in the context of trans-Asian collaboration. These connections foreground collaborative practice as a generative site of counter-memory and transgressive imagination. They reveal the potential of a networked approach to intercultural collaboration to mobilize multiple dimensions of the “trans-” in order to reconstitute trans-Asian performance cultures as platforms for transgressive reconfigurations of the nation, and to enable the collective memorialization of contested national histories through transnational comparison.
dans le cadre du cours Aspects interculturels du spectacle vivant
15/03/2024 - Peut-on créer sans mémoire ? Journée d'études
Peut-on créer sans mémoire ?
Journée d’études » Sauvegarder et valoriser les archives des Arts Vivants »
Suivi par le spectacle « Da Capo » par le Circus Ronaldo
Une organisation d’Aires Libres de l’AAFB, de Contredanse, d’ExtraPôle. En partenariat avec le CiASp de l’ULB et les AML.
Avec l’appui de Latitude 50 et le soutien de la FWB (servive Patrimoine) et de la Loterie Nationale
Latitude 50 – Place de Grand-Marchin, 3 – 4570 Marchin
14/03/2024 - Workshop : "Dance in Silent Film" - Elisa Uffreduzzi
Mardi 14 mars 2024, 10h-14h
Campus Solbosch R42.4.103 (bâtiment Solvay)
Langue : anglais
This workshop focuses on dance in silent film. In the first part of the workshop, students will be introduced to this topic through an overview of the historical context and the possible analytical approaches to choreographic on-screen performances. Subsequently it will be presented the case of W.I.S.S.PE.R. project (Women’s Impact in Silent Screen Performance Reloaded), the postdoctoral research that has been carried out by film scholar Elisa Uffreduzzi at Université Libre de Bruxelles.
In the second part of the workshop, students will be required to do a practical work of analysis and cataloguing of dance in silent film, on a selection of films. For this reason, students are preferably required to bring their own laptops.
Speaker:
Elisa Uffreduzzi (PhD) is a film scholar. She is research fellow at Università degli Studi di Roma “Tor Vergata”. Between 2021 and 2023 she was Marie Skłodowska-Curie Postdoctoral Fellow at Université Libre de Bruxelles for the accomplishment of the research project W.I.S.S.PE.R. (https://wissperatulb.com). Her publications include the book La danza nel cinema muto italiano (Aracne, 2017) and she is currently working on the book Resounding Whispers: The Impact of Women on Silent Screen Performance (Kaplan, 2024).
22/02, 07/03 et 21/03/2024 - Cycle de conférences : Thinking Forward
Il s’agit d’un cycle de conférences présenté par Les Brigittines et le Master en Arts du Spectacle de l’ULB.
Chaque année, Les Brigittines s’associent avec le Master en Arts du Spectacle et le centre de recherche CiASp de la Faculté pour mener une réflexion élargie autour de la scène actuelle en empruntant à l’anthropologie, à la sociologie et à la philosophie pour stimuler le regard analytique du spectateur.
L’objectif des conférences Thinking Forward est de donner matière à penser les enjeux des créations contemporaines.
- Découvrez le programme des 3 conférences
- Entrée libre
- Infos et réservations : www.brigittines.be
Avec le soutien du Centre de recherche en cinéma et arts du spectacle (CiASp) de l’ULB et de l’école doctorale thématique 66 «Études de cinéma et des arts du spectacle»
Bruxelles – Les Brigittines (Petite rue des Brigittines à 1000 Bruxelles)
Activités 2023 - Archives
EXPOSÉS ET CONCERT AU MOIS DE FÉVRIER 2023
CLASSE DES ARTS
Jeudi 2 février vers 15 h 00, en début de séance plénière (salle Marie-Thérèse, sous réserve de modification)
Exposé de Mme Dominique Nasta, membre titulaire de la Classe :
Émotion, Pathos, Cognition : Le Cinéma à l’aune du Mélodrame.
La conférencière : Dominique Nasta est professeure ordinaire en études cinématographiques à l’Université libre de Bruxelles et conférencière au Conservatoire de Mons. Elle dirige le Master en arts du spectacle et a été professeure invitée aux Universités de Montréal (2013), Strasbourg (2015) et Buenos Aires (2019). Elle a publié plusieurs ouvrages à titre de seul auteur ou en co-édition dont : Meaning in Film : Relevant Structures in Soundtrack and Narrative (1992), Contemporary Romanian Cinema : The History of an Unexpected Miracle (2013), Le son en perspective : nouvelles recherches (2004), Le Mélodrame filmique revisité (2014) et La chanson dans les cinémas d’Europe et d’Amérique Latine 1960-2010 (2019). Elle a consacré de nombreux travaux à l’étude les émotions et de la musique au cinéma, aux cinémas d’Europe de l’Est, à l’esthétique des Mélodrames muets, aux Européens dans le cinéma hollywoodien ainsi qu’au cinéma d’Antonioni. Dominique Nasta dirige également la collection bilingue Repenser le cinéma aux éditions Peter Lang.
Le sujet de l’exposé en quelques mots : Le mélodrame cinématographique souffre toujours d’une utilisation péjorative qui restreint le « mode mélodramatique » à celui qui manipule les émotions du public et qui force le trait par un jeu d’acteur outrancier et de nombreux débordements esthétiques d’un goût discutable. Au-delà des racines littéraires, musicales ou picturales qui lui ont permis de se développer en tant que catégorie cinématographique à part entière, il a lui-même évolué et intégré des métamorphoses spécifiques. À travers quelques exemples significatifs allant du cinéma des origines aux séries télévisées, l’intervention se propose d’aborder le triangle conceptuel « émotion, pathos, cognition » à la base de sa pérennité et de sa perpétuelle réinvention.
Dans la galerie de marbre à 17 h 30
Récital par Tatiana Samouil (violon) et David Lively (piano)
sur des œuvres de Gabriel Fauré, Benoît Mernier et Edvard Grieg.
CLASSE TECHNOLOGIE ET SOCIÉTÉ
Samedi 4 février, à 10 h 30 à l’issue de la séance plénière
(salle Marie-Thérèse, sous réserve de modification)
Exposé de M. Jean-Pol Poncelet, membre titulaire de la Classe :
La guerre, la science ou le marché ? L’aventure spatiale au carrefour du meilleur et du pire.
Le conférencier : Ingénieur civil physicien (physique nucléaire), Jean-Pol Poncelet a été député, Vice-premier ministre, ministre de la Défense et ministre de l’Énergie. Il a ensuite été directeur stratégique à l’Agence spatiale européenne (2001-2005), puis directeur Développement durable et Progrès Continu du groupe AREVA (2006-2012), ainsi que directeur général de Foratom (2011-2017).
Le sujet de l’exposé en quelques mots : Tout ce qui concerne l’aventure spatiale est empreint d’une fascination et d’un enthousiasme tels qu’ils ne laissent pratiquement pas de place à la critique. Avant même d’avoir volé les astronautes sont considérés comme des héros de notre temps. Pourtant, comme la plupart des développements technologiques, les outils spatiaux sont fondamentalement ambivalents. Qu’on le veuille ou non, force est de reconnaître qu’ils sont globalement nés par et pour la guerre. Et si certains sont devenus des artisans majeurs du progrès de nos connaissances scientifiques sur l’Univers, le NewSpace est pour sa part essentiellement l’œuvre d’entreprises strictement commerciales. Il s’agit même pour certains prétendus visionnaires d’en faire les vecteurs d’une ambition transhumaniste assumée. Entre la guerre, la science et le marché, où nous conduit l’aventure spatiale ?
CLASSE DES SCIENCES
Samedi 4 février
(salle Marie-Thérèse, sous réserve de modification)
Il n’y a pas d’exposé prévu.
CLASSE DES LETTRES
ET DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES
Lundi 6 février, à 15 h 00, à l’issue de la séance plénière
(salle Marie-Thérèse, sous réserve de modification)
Exposé de M. Charles Doyen, membre du Collegium :
Pour une anthropologie historique de la mesure en Grèce ancienne.
Le conférencier : Docteur en langues et lettres (2009), maître de recherches du F.R.S.-FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain, Charles Doyen est membre du Collegium de l’Académie royale de Belgique depuis 2022. Ses recherches portent sur la littérature grecque, les pratiques comptables et la métrologie historique en Grèce ancienne. Depuis 2016, il dirige le projet Pondera Online, qui vise à rassembler et étudier les poids antiques et médiévaux produits dans le bassin méditerranéen (https://pondera.uclouvain.be/).
Le sujet de l’exposé en quelques mots : Longtemps considérés au mieux comme des artéfacts para-numismatiques ou de petits monuments épigraphiques, au pire comme de simples pièces de collection, les poids grecs n’ont guère été étudiés pour eux-mêmes, hormis certains ensembles documentaires exceptionnels découverts en contexte archéologique, notamment sur l’agora d’Athènes (Lang & Crosby 1964) ou dans le sanctuaire d’Olympie (Hitzl 1996). L’augmentation significative du nombre d’exemplaires connus permet désormais de mieux appréhender les modalités d’utilisation quotidienne de ces objets, dans une perspective d’anthropologie historique de la mesure. Dans la lignée des travaux fondateurs de Witold Kula (Les mesures et les hommes, 1984 pour la traduction française), on s’intéressera donc tout autant aux gestes, aux représentations et aux valeurs sociales qui président aux opérations de pesée qu’aux étalons métrologiques en eux-mêmes. Par quelques exemples significatifs, cet exposé se propose de montrer la richesse historique de ce matériel négligé.
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Pour rappel, les membres titulaires et associés et les membres du Collegium sont cordialement invités aux séances de toutes les Classes.
Si vous souhaitez participer à une séance d’une autre Classe, vous êtes invité à prendre contact avec le secrétaire-adjoint de la dite Classe, lequel vous communiquera les informations utiles.
Classe des Sciences : laurent.hansen@academieroyale.be
Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques : serge.alexandre@academieroyale.be
Classe des Arts : catherine.leclercq@academieroyale.be
Classe Technologie et Société : laurent.hansen@academieroyale.be
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18 mars 2023 – Mots en exil – Performances théâtrales et hybrides
Performances – Installations – Création in situ
Des performances théâtrales et hybrides par des professeurs du Conservatoire et de l’ULB avec les étudiants du Master d’art dramatique (Conservatoire) et d’art du spectacle vivant (ULB) autour de textes écrits par des chercheur·es et journalistes exilé·es.
Dans le prolongement de l’exposition Poser pour la liberté et du programme « Paroles menacées : soutenir les chercheurs et les chercheuses en danger » à l’Université libre de Bruxelles, ainsi que de l’assemblée générale de ICORN (The International Cities of Refuge Network), les MàD imaginent Mots en exil.
Parce que des universitaires, des journalistes et des artistes du monde entier sont menacé·es, censuré·es, harcelé·es, emprisonné·es, torturé·es ou exécuté·es pour leurs travaux, leurs opinions et leurs œuvres. Parce que beaucoup d’entre ell·eux sont forcé·es de trouver refuge, ailleurs. Parce que restreindre leurs libertés, c’est restreindre nos libertés et en définitive, nuire à la démocratie.
À Bruxelles, capitale de l’Europe, les étudiant·es du Master en Arts du Spectacle de l’ULB et du Master en Interprétation et pratique de la scène du Conservatoire Royal de Bruxelles font résonner leurs poèmes, récits de vie et carnets de bord invisibilisés, dans la ville et au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Mots en exil réarticulent la liberté académique, la liberté de création et la liberté de création. L’air de la ville libère !
18 mars 2023: infos et réservation
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20-21 avril 2023 – W.I.S.S.PE.R project – « Dance, Acting, Movement and Gestural Patterns in Silent Cinema »
W.I.S.S.PE.R. project, in collaboration with Eye Filmmuseum (The Netherlands) and CiASp Research Centre, presents the workshop “Dance, Acting, Movement and Gestural Patterns in Silent Cinema”.
Limited seats are available, therefore attendance is subject to prior approval. The fellows of the CiASp Research Centre who wish to attend this event, should write an email to Elisa Uffreduzzi (elisa.uffreduzzi@ulb.be)
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Conférence par Pr. Dominique NASTA
Le vendredi 12 mai – Waseda University:
« Jeanne Dielman’s Enduring Legacy: Micropolyphonic Worlds of Contemporary Auteur Cinema (Ackerman, Dardenne & the New Romanian Cinema) »
Title:
‘Jeanne Dielman’s Enduring Legacy: Micropolyphonic Worlds of Contemporary Auteur Cinema (Ackerman, Dardenne & the New Romanian Cinema)
Lecturer:
Prof.Dominique Nasta (Université libre de Bruxelles)
Date:
17.30 – 19.10 Friday the 12th of May, 2023
Venue:
Room 503 on the 5th floor of Building 11, Waseda University
Admission:
Free and open to everyone
Language:
English (no translation)
Abstract:
In 2022 Jeanne Dielman: 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles directed by the Belgian film maker, Chantal Ackerman in 1975 topped at the list of 100 films honoured by the Sight and Sound magazine’s latest decennial Greatest Films of All Time critics poll. It was the first time in its 70-year history that the film made by a female director is selected as the greatest film of all time and this was hailed in the film world as ‘a shake-up, a crack in the wall, and a challenge to the cannon’. In this lecture, Prof. Nast is lecture’s Jeanne Dielman’s lasting influence on contemporary auteurs such as Luc and Jean-Pierre Dardenne and Corneliu Porumboiu in their minimalist or so-called micro-polyphonic cinema.
Profile:
Dominique Nasta is Full Professor of Film Studies at the Université libre de Bruxelles. She is a Member of the Royal Academy of Arts and Letters and has been chairing the Film Studies Department from 1991 to the present. She is the author of Contemporary Romanian Cinema: The History of an Unexpected Miracle (2013) and of Meaning in Film: Relevant Structures in Soundtrack and Narrative (1992) and has co-edited Revisiting Film Melodrama (2014), New Perspectives in Sound Studies (2004) and La chanson dans les cinémas d’Europe et d’Amérique Latine 1960-2010 (2019). She has published widely on Romanian cinema -most recently chapters of The Global Auteur, (2016) and The New Romanian Cinema, (2019) on emotions and music in films, the aesthetics of silent melodramas, the cinema of Michelangelo Antonioni. She is Series editor for Rethinking Cinema a bilingual collection published by Peter Lang.
Le samedi 27 mai à la Cinématek
Workshop: « Pola Negri, actress and dancer. Screen acting in relation to dance. »
Pola Negri (1897-1987), a former ballet student, became a famous film star of Polish, German and American cinema. On screen, she often interpreted the role of the femme fatale, involved in seducing dance sequences.
Screen acting manuals for the silent cinema were usually written by men. None- theless, women contributed to the definition of screen acting standards, both in Europe and in the US, since the emergence of cin- ema and their contribution was often given through dance.
By analyzing a few film sequences, Elisa Uffreduzzi will show the importance of dance in the definition of screen acting standards during the silent era, through an international perspective, especially focus- ing on Pola Negri’s case study.
*Photo/ cinematek.be
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Musique et son dans les médias audiovisuels francophones :
14e Congrès annuel du groupe de recherche MaM (Music and Media)
Plus d’informations sur : https://mamxiv.sciencesconf.org/resource/page/id/3
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Workshop
“Comparative dramaturgy: methods and challenges. Belgian and Japanese perspectives”
Université Libre de Bruxelles (ULB)
August 28 – September 1 2023, 10:00-13:00 every morning
This first workshop within the framework of a joint research project between Waseda University and Université Libre de Bruxelles (ULB) aims to stimulate transcultural perspectives both on theatre historiography and on contemporary theatre practices, challenging established narratives on theatre history and contemporary performing arts which often take the context of the nation-state for granted or, the other way around, reduce the complexity of transcultural hybridization to postmodern globalization.
The aim of this first workshop is to identify possible shared frameworks and references through well-defined research cases – European or Japanese – taken from a specific historiographic context. The framework on the workshop is focused on exchange and discussion. The organizers will provide synthetic translation Japanese – English (in both directions) when required.
With the participation of
Patrick Devos, Vanessa Frangville, Shintaro Fujii, Sarah Janssens, Ryuichi Kodama, Kyoko Iwaki, Nikolaus Müller-Schöll, Kaori Oki, Marielle Pelissero, Seigo Tanokuchi, Franziska Trapp, Christophe Triau, Karel Vanhaesebrouck (provisional program)
Université Libre de Bruxelles, Avenue F. Roosevelt 50, 1050 Brussels
Room: UD6.211
https://www.ulb.be/en/maps-directions/solbosch
Participate?
If you would like to participate to this workshop, please send a short motivation letter to Valerie.carlier@ulb.be. Participants are required to attend and participate the entire week.
Workshop organized by Shintaro Fujii (Waseda University) and Karel Vanhaesebrouck (Université Libre de Bruxelles) with the support of the Japan Society for the Promotion of Research (JSPS), the National Fund for Scientific Research (FNRS), the Research Centre for Cinema and Performance Studies (CiASp) and the Centre for East Asian Studies (EASt) of ULB.
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Présentation du film 28/09-1/10/2023 : “Laster der Menschheit » au festival « Stom! »
Elisa Uffreduzzi vous fait part de sa présentation du film « Laster der Menschheit » (Rudolf Meinert, 1927) dans le cadre du festival « Stom! » à Bruges du 28 septembre au 1er octobre 2023.
Présentation et achat des tickets: LASTER DER MENSCHHEIT – pelliculot.be
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» Le programme Campus Danse reprend dès ce 7 octobre à Charleroi : 5 cours/séminaires* gratuits et 4 spectacles**!
Elodie Verlinden vous fait part du lancement du programme « Campus Danse » qui reprend dès ce 7 octobre à Charleroi.
Venez échanger en toute convivialité, apprendre, découvrir la diversité et les enjeux de la création chorégraphique et élargir votre expérience de spectateur/trice.
*Dispensés par Elodie Verlinden, maîtresse d’enseignement à l’ULB.
**Gratuits ou tarif groupe selon votre statut.
Informations et inscriptions: http://campus-danse.be/
Une co-organisation ULB – Université libre de Bruxelles, ULB – Charleroi/campusucharleroi, Charleroi danse et Université Ouverte«
- Site web: http://campus-danse.be/
- La page Facebook: https://www.facebook.com/campusdanse
- Le lien du 1er event Facebook: https://fb.me/e/3vjwIksXm
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08/11/2023 : Conférence d’Elizabeth Anderson : L’approche acousmatique dans la pratique de l’écoute musicale, enjeux et défis pour la réception spectatorielle
Mercredi 8 novembre 2023 à 18h au local S. UD6.114 – Campus du Solbosch
L’importance de l’approche acousmatique réside dans le fait qu’elle catalyse l’imagination du compositeur et de l’auditeur, qu’elle engendre l’observation musicale, l’observation du monde extérieur, la réflexion intérieure, et qu’elle peut nous inviter à nous reconnecter à notre moi profond d’une manière unique. Dans cette conférence, Elizabeth Anderson présentera la musique acousmatique évoquera les façons dont elle peut être créée ainsi que la manière dont elle peut être perçue.
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Conférence « Ecritures sonores » : 13, 15/11/2023 et 7/02/2024
Le Centre de recherche en Cinéma et arts du spectacle (CiASp) de l’ULB et l’école doctorale thématique 66 Etudes de cinéma et des arts du spectacle vous invitent à trois conférences autour des écritures sonores (coordination: Sébastien Schmitz, ULB), organisées dans le cadre du module de spécialisation “Théories et pratiques sonores dans les arts du spectacle” du Master en Arts du Spectacle de l’ULB.
Les conférences sont ouvertes aux doctorants et doctorantes de l’école doctorale thématique 66 et de l’école doctorale en Arts et Sciences de l’Art.
13 Novembre 14h-17h
Radio-scénie : Exposer l’expression sonore radiophonique.
Les coulisses des créations du Collectif Wow !
ULB, Maison des Arts, 56 Avenue Jeanne, J56-3.303
15 Novembre 10h-13h
Théâtre musical et corps : Une approche des dramaturgies sonores.
Ingrid Von Wantoch Rekowski
ULB, Maison des Arts, 56 Avenue Jeanne, J56-3.303
07 Février 2024 (10h-13h)
Dispositifs sonores : Regards croisés sur l’apport des dispositifs aux écritures sonores : Coordinatrices du dernier numéro de la Revue Thaêtre : avec Noémie Fargier et Elodie Hervier)
ULB, Maison des Arts, 56 Avenue Jeanne, J56-3.303
Avec le soutien du Centre de recherche en cinéma et arts du spectacle (CiASp) de l’ULB et de l’école doctorale thématique 66 « Etudes de cinéma et des arts du spectacle »
Coordination
Sebastien Schmitz
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13 et 16/11/2023 : Cours-conférences autour de l’oeuvre de Jean-Luc Godard
Lundi 13 Novembre et Jeudi 16 novembre 2023 de 10h à 13H au NB2VIS
Dans le cadre du Master en Arts du spectacle (cours CINEB400 Histoire du cinéma, titulaire Dominique Nasta) et du CiASp
Le professeur Michel Marie dispensera deux cours-conférences autour de l’oeuvre de Jean Luc Godard dont il est l’un des plus grands spécialistes au niveau mondial. Vous y êtes cordialement invité.e.s.
Jean-Luc Godard, révolutionnaire du langage cinématographique
Ces deux conférences ont pour but de réexaminer la première partie de la filmographie godardienne, celle des années 1960, avec comme corpus quatre longs métrages essentiels. Cette période est certainement la plus connue de l’œuvre du cinéaste et comprend des titres célèbres, tels A bout de souffle, Vivre sa vie ou Pierrot le fou, mais si l’étude de la genèse des films et l’approche biographique ont été développées ces vingt dernières années par Antoine de Baecque et Alain Bergala en particulier, il n’en est pas de même en ce qui concerne l’analyse esthétique des films qui reste encore partielle et fragmentaire.
Michel Marie est professeur émérite de l’université de Paris 3/Sorbonne Nouvelle. Il a été titulaire de la Chaire d’études de la France contemporaine à l’Université de Montréal et a enseigné à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, où il a dirigé l’UFR « Cinéma et Audiovisuel ». Il est l’auteur d’une vingtaine ouvrages essentiels pour la théorie, l’esthétique et l’histoire du cinéma en général et du cinéma français en particulier. Il dirige la collection « Cinémas et arts visuels » chez Armand Colin depuis 1988. En 2018, il a publié La Belle histoire du cinéma français en 101 films. Ses domaines de spécialité sont l’histoire du cinéma français, et en particulier le cinéma muet et La Nouvelle Vague.
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The Audiovisual Chord : Embodied Listening in Film – Martine Huvenne – 14/12/23 – 14h – NB2.VIS
Le Master en Arts du Spectacle et le module théories et pratiques dans les arts du spectacles organise le jeudi 14 décembre 2023 à 14h (Salle NB2.VIS) une conférence de Martine Huvenne sur le thème « The Audiovisual Chord: Embodied Listening in Film »
Martine Huvenne a pris sa retraite après une carrière d’enseignement et de recherche dans le domaine de l’audiovisuel. Elle a été chargée de cours sur le son et la musique de film au Kask & Conservatorium, en Belgique, où elle a développé une approche phénoménologique du son et de l’écoute. À l’automne 2022, son livre The Audiovisual Chord : Embodied Listening in film a été publié chez Palgrave Macmillan, une phénoménologie de l’écoute et du son dans les films et une introduction aux façons dont l’expérience peut être transmise par le son et la musique dans les films. Au sein de KASK, EPAS, elle a mis sur pied un cours de troisième cycle sur le son en tant que discipline artistique (www.epasound.org) en 2016.
The book presents a phenomenological approach to film sound and film as a whole, with a focus on movement, embodied listeningand the body as a sense of movement, that brings all sensory impressions together. In this interactive seminar, I will present and explain the important key-concepts of the book. Some analytical tools as sound as a dynamic transmodal movement, auditory filmic space and the audiovisual chord will be presented to enable the application of these insights in film analysis.
Activités 2022 - Archives
International Conference: Poetic Insurrections. Romantic Legacies in Modern and Contemporary Film Aesthetics
Two-day international film studies conference organized by the Research Centre for Visual Poetics at the University of Antwerp.
- When: 20-21 January 2022
- Venue: Stadscampus, Prinsstraat 13, Antwerp
Confirmed Keynote Speakers
- Marco Grosoli (Habib University, Karachi)
- Richard Suchenski (Bard College, New York)
Call For Papers
The ‘return’ to Romanticism in the recent consideration of modernist cinemas (see Richard Suchenski, Projections of Memory: Romanticism, Modernism, and the Aesthetics of Film; Daniel Morgan, Late Godard and the Possibilities of Cinema) can be taken as a way to frame the apparent contradictions in the work of a number of key figures: the revolutionary cinema of Jean-Luc Godard seems at odds with the seeming reactionism of a sanctification of natural beauty in his ‘late’ works. The strict materialism of Jean-Marie Straub and Danièle Huillet, in its turn, gave way to reflections on the necessity of myth and utopian ideals in the politicization of art. And although the cinema of Marguerite Duras is characterized by a destructive negativity, her films exhibit a minute attention to material presence. We believe that the same contradictions that characterize these works can be found in the films of a number of contemporary filmmakers – Chantal Akerman, Abbas Kiarostami, Hong Sang-soo, Wang Bing, Lav Diaz, Albert Serra etc. – allowing us to align them with the project of aesthetic modernism. It is our contention (one we share with Nancy, Lacoue-Labarthe, Rancière, J.M. Schaeffer and others) that this project can indeed best be approached by considering its romantic undercurrent.
Focal points
We invite papers that address these romantic legacies according to these three axes or focal points: totality, infinity, negativity.
These correspond to what we feel to be three key genealogical lines in the history of modern cinema:
- reductive aesthetics and negativity;
- revelationist aesthetics and mysticism;
- the aspiration towards totality and the persistence of myth.
We encourage contributions that take an interdisciplinary and genealogical approach to film aesthetics.
Topics
Proposals may address but are not limited to the following:
- The cinema and aesthetics of Jean-Luc Godard, Marguerite Duras, Jean-Marie Straub and Danièle Huillet, Werner Schroeter, Jacques Rivette, Chantal Akerman, Eric Rohmer, Abbas Kiarostami, Wang Bing, Lav Diaz, Hong Sang-Soo, Albert Serra (non-exhaustive list).
- The contemporaneity of contradictions: materialist and idealist, reactionary and revolutionary, Catholic and Marxist, realist and modernist, pessimism and utopia; fragmentation and totality, mystic solemnity and playful irony, and so on. In which ways do these contradictions underlie contemporary film aesthetics in spite of their apparent theoretical inconsistency?
- Parallel developments: the entwinement of film aesthetics with art criticism, philosophy, literature and other artistic disciplines. We welcome papers that take this shared heritage and the transitions between these disciplines as their starting point to reassess the aesthetics of contemporary cinema.
- Genealogies: How did key ideas such as infinity, totality, negativity, and so on, enter the aesthetics of cinema? We are looking forward to new insights into the history of these ideas as they might advance unexpected ways of reading, seeing and understanding contemporary film aesthetics.
- Aesthetics and Politics; Politics and Aesthetics: Both the socio-political background of cinematic practices and politically engaged aesthetics – as well as the often paradoxical relation between the two – require our attention. How do these aesthetics make visible the covert persistence or revival of seemingly marginalized conceptions of art, which, upon their reinscription in contemporary contexts, give way to new interpretations of the aims and utopian claims that characterized them?
Proposal submissions
- Proposals for paper presentations can be sent to poeticinsurrections.conference@uantwerpen.be by the 1st of September 2021. Please also include a 300 word abstract and a short bio.
Plus de détails ICI
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Campus Danse 2021 – 2022
Campus Danse est de retour pour cette nouvelle année académique 2021-2022.
Campus Danse est un cycle de 5 séances d’introduction à la danse contemporaine programmé entre novembre 2021 et mai 2022. Il est destiné à découvrir la diversité et les enjeux de la création chorégraphique ainsi qu’à élargir son expérience de spectateur/trice.Au cours des dernières décennies, la danse s’est affranchie d’esthétiques datées et de conventions strictes pour s’ouvrir au monde et à sa réalité en transformation permanente. Elle a multiplié les croisements de styles et s’est associée à d’autres formes artistiques pour renouveler les points de vue, partager des manières d’exister et inventer d’autres modalités du sens. Cette hybridation des genres et une exigence de recherche formelle font aujourd’hui de la danse un réservoir de propositions artistiques fortes, qui ne se limitent plus à la contemplation du beau et qui peuvent troubler nos attentes.Campus Danse est une initiative de l’ULB en partenariat avec Charleroi danse et l’Université Ouverte de la Fédération Wallonie Bruxelles : un programme comprenant une sélection de 4 œuvres de renommée internationale présentées par Charleroi danse, 5 cours de niveau universitaire, des rencontres avec les artistes, une visite des Ecuries et des introductions spécifiques. Chaque cours comporte un temps d’introduction au spectacle suivant et, le cas échéant, un moment d’échange sur le spectacle précédent. L’alternance entre cours et spectacles permet aux participant·e·s de nourrir leur regard progressivement, d’acquérir des repères en danse contemporaine, de confronter leurs interprétations, de comprendre le sens et les intentions du mouvement et enfin d’approfondir la perception et le plaisir du spectacle !Information, programme complet et inscriptions:——————————————————————–10 mars 2022 – « Et si l’effondrement avait déjà eu lieu? » – Roland GORI
CONFÉRENCE
ROLAND GORY: « ET SI L’EFFONDREMENT AVAIT DÉJÀ EU LIEU »
10 mars 2022 17h00 – 18h30
Infos et réservations ICI
« Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques -, attestent de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ? Il nous faut sans attendre inventer une nouvelle forme d’utopie fabriquée avec l’étoffe de nos rêves, pensée moins comme le projet d’un avenir meilleur sans cesse repoussé aux calendes grecques que comme l’originalité à saisir à tout moment pour inventer un futur inédit.
Roland Gori est psychanalyste, professeur honoraire de psychopathologie à Aix-Marseille-Université et Président de l’Association Appel des Appels. Il a publié une vingtaine d’ouvrages témoignant d’une observation en profondeur et d’une analyse percutante de l’univers contemporain. »
En partenariat avec Les Brigittines
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Dans les yeux de Van Gogh – L’empreinte des artistes belges sur Vincent Van Gogh – Jusqu’au 20 mars 2022 – Namur
DANS LES YEUX DE VAN GOGH.
L’EMPREINTE DES ARTISTES BELGES SUR VINCENT VAN GOGH
Du 23 octobre 2021 au 20 mars 2022
Au Musée Félicien Rops, 12 rue Fumal – 5000 Namur
(https://www.museerops.be/dans-les-yeux-de-van-gogh)
« En Belgique, Félicien Rops et Degroux, ont dessiné à leur époque, entre autres, de beaux types dans une publication qui s’appelait Uylenspiegel. Je l’ai eue dans le temps et je désirerais ardemment l’avoir de nouveau, mais hélas je ne parviens pas à la retrouver », écrivait Vincent van Gogh en 1882, celui qui n’a pas encore embrassé la carrière d’artiste se trouve à Londres, où il travaille pour le marchand d’art Goupil et Cie et possède des caricatures de Rops. Il en copiera une, 25 ans après sa publication. En attendant la confession (1856), preuve que l’artiste belge l’aura marqué durablement. Les caricatures et lithographies d’Uylenspiegel, journal fondé par Rops, sont le point de départ de cette exposition où des reproductions de dessins de Van Gogh côtoient les oeuvres des artistes qu’il a vu.es et apprécié.es lors de ses séjours en Belgique entre 1878 et 1881 et durant les hivers 1885 et 1886.Van Gogh s’émerveille du talent des artistes inspirés par le réalisme qui répondent à ses préoccupations sociales voire spirituelles et lui ouvrent la voie vers un monde artistique bien personnel. Que ce soit dans le Borinage, à Bruxelles ou à Anvers ; que ce soit dans les musées, dans les ateliers ou par l’intermédiaire de la galerie d’art où travaille son frère Theo, Vincent van Gogh va découvrir des artistes belges qui auront un impact sur son regard de peintre. Cette exposition se base sur les lettres de Van Gogh et livre les avis particulièrement diversifiés de l’artiste hollandais sur ses contemporains belges qu’il apprécie ou déprécie. Faisant peu de cas des hiérarchies traditionnelles de l’histoire de l’art, Van Gogh nous invite à poser un autre regard sur le patrimoine artistique belge du 19e siècle…Artistes exposé.es :Théodore Baron, Anna Boch, Eugène Boch, Karin Borghouts, Ferdinand De Braekeleer, Henri De Braekeleer, Tadao Cern, César de Cock, Marie Collart, Auguste Danse, Ronny Delrue, Joseph Coosemans, Charles Degroux, Henry de Groux, Émile Hoeterickx, Jacob Jordaens, Jef Lambeaux, François Lamorinière, Xavier Mellery, Constantin Meunier, Charles Mertens, Félicien Rops, Paul Van Ryssel, Vincent Van Gogh, Frans Vinck, Tony Voncken, Émile Wauters.Commissariat d’exposition : Bart G. Moens, historien de l’art, chercheur doctorant à l’ULB en Arts duspectacle et techniques de diffusion et de communication.Le 9 novembre à 18h30, Bart Moens donnera une conférence virtuelle sur le sujet sur Conferentia.fr.————————————————————————-21, 22 et 23 mars 2022 – Simenon sur grand écran – Invitation d’Alain Boillat à la Cinematek et à l’ULB
Alain Boillat, professeur à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne, est un spécialiste de l’histoire et de la théorie du scénario, des théories de l’adaptation. Il a publié, entre autres, L’Adaptation. Des livres aux scénarios (en codirection avec Gilles Philippe, 2018) et En cas de malheur, de Simenon à Autant-Lara. Essai de génétique scénaristique (2020).
En trois jours, il interviendra sur les adaptations au cinéma du roman de Simenon En cas de malheur et, plus généralement, sur l’étude du scénario :
- Lundi 21/03/2022, 19 :00, Cinematek – Conférence + film
- Conférence « D’En cas de malheur à En plein cœur: les partis pris des adaptateurs » – Suivie de la projection du film En plein cœur (Pierre Jolivet, 1998)
- Mardi 22/03/22, 14 :00, Auditoire Berheim 2 (S.R42.5.110), ULB – Conférence
- Conférence dans le cadre du cours « Initiation à la théorie et à la pratique de l’écriture scénaristique » (Master en Arts du spectacle)
- Mercredi 23/03/2022, 09 :00 Salle S.DC.11. 245 , ULB – Séminaire
- Séminaire « Apports et enjeux de l’étude des scénarios : questions méthodologiques », dans le cadre de l’École doctorale Cinéma et Arts du spectacle
https://ciasp.ulb.be/seminaires-doctoraux/
Le programme est organisé par la Cinematek et le Centre de recherche Cinéma et Arts du Spectacle (ULB-CiASp).
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24 mars 2022 – « Les arts de la scène en quête de nouveaux modèles de production » – Table ronde
TABLE RONDE
« LES ARTS DE LA SCÈNE EN QUÊTE DE NOUVEAUX MODÈLES DE PRODUCTION »
24 mars 2022 17h00 – 18h30
Infos et réservations ICI
Les arts du spectacle qui habituellement rassemblent les spectateurs pour partager une expérience incarnée et vivante, sont bien entravés depuis le début de la pandémie. Et il est clair que cette crise aura, en fin de compte, un impact gigantesque sur la distribution des moyens et sur l’emploi dans le secteur.
Nous tâchons dans l’urgence d’absorber l’impact de la crise en reprogrammant les spectacles annulés. Et, si nécessaire, nous les re-programmerons encore.
Pourtant, la replanification des activités annulées ne suffira pas. Les arts devront se réinventer, comme tous les autres secteurs de la société. Des mesures radicales sont nécessaires quant aux modèles de production et de diffusion.C’est autour de ce défi que Karel Vanhaesebrouck, directeur du Master en Arts du Spectacle Vivant de l’ULB, réunit quatre invité(e)s pour une réflexion approfondie sur un nouvel avenir pour les arts :
- Isabelle Ferreras, sociologue au FNRS et aux universités de Louvain-la-Neuve et de Harvard,
- Marion Gatier, directrice adjointe de KompleX Kapharnaum, compagnie d’intervention urbaine,
- Nathanaël Harcq, directeur du Conservatoire de Liège et responsable de la formation des acteurs dans la même école,
- David Irle, qui, avec son projet AladirConseil, travaille à une meilleure compréhension des impacts du réchauffement climatique pour la culture.
En partenariat avec Les Brigittines
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4, 5, 6 & 7 mai 2022 – B-magic Final Conference Programme
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4 mai 2022 – CINEMATEK – B-magic Conference
Inscription à la conférence du 4 mai via le formulaire accessible ICI
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June 1, 2022: « Women and th Silent Screen XI: Women, Cinema, and World Migration.
Plus d’infos ICI
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Séminaire CiASp – Programme 2021-2022
Le séminaire de CiASP * Centre de recherche en cinéma et arts du spectacle vivant
Année académique 2021-2022
Le séminaire CiAsp est un lieu d’expression et de dialogue théorique et méthodologique destiné aux chercheurs et chercheuses du centre et, le cas échéant, aux étudiant.e.s en Master. Il a pour ambition de créer un espace de dialogue et de débats entre chercheurs et chercheuses de tout niveau (Master, PhD, post-doc, professeur) et est ouvert à toute personne manifestant un intérêt motivé pour le cinéma et le spectacle vivant, dans toutes formes et apparences.
12/10 17h-19h – Salle J56.3.303 (Maison des Arts- 56 Avenue Jeanne – 1050 Bruxelles)
Esteban Donoso (doctorant York University, Toronto; chercheur visiteur ULB 21-22) – Re-doing, Re-narrating, Re-membering: practicing dance memory in Quito-Ecuador 1990-2020
Karel Vanhaesebrouck (enseignant-chercheur ULB) – Red Dead Redemption ou la remédiation du Far West
16/11 18h-20h – (Campus du Solbosch – Salle AZ1.101)
Michel Marie (professeur émérite université de Paris 3) – Louis Malle, un itinéraire atypique d’artiste total au sein de la Nouvelle Vague
14/12 17h-19h – (par Teams via le lien à cliquer ICI )
Jérémy Szaniawski (enseignant-chercheur ULB) – présentation du livre Frederic Jameson and Film Theory
Talheh Daryanavard (doctorant en arts et sciences de l’art, ULB et INSAS) – La cinéstase dans le cinéma iranien : de Sohrab S. Saless à Abbas Kiarostami.
22/02 17h-19h – (ULB – Maison des Arts – Salle de projection J-56-3-303)
Elisa Uffreduzzi (chercheuse postdoctorale ULB) – Women’s Impact on Silent Screen performance reloaded
Michèle Fornhoff (doctorante ULB) et Tiziana Leucci (chargée de recherche CNRS, Paris) – Autour du corps théâtral
22/03 17h-19h – (ULB – Maison des Arts – Salle de projection J-56-3-303)
Anaëlle Prêtre (doctorante ULB)- Intersectionnalité et représentation des femmes dans les arts visuels
14/06 – 17h-19h – Séance de clôture – (Séance en distanciel via Teams)
Karolina Svobodova (chercheuse postdoctorale ULB) – Lieux culturels intermédiaires au Burkina Faso : enjeux et nouvelles possibilités pour le développement des arts de la scène et l’expérience urbaine à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
N’hésitez pas à nous faire parvenir vos annonces de publications, soutenances, colloques et autres activités.
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APPEL A PARTICIPATION: Game|Play * Atelier Jeux vidéo et culture vidéoludique
+++ Appel à participation +++
Game|Play * Atelier Jeux vidéo et culture vidéoludique
Au cours des dernières décennies, l’industrie des jeux vidéo est devenue l’une des branches les plus importantes du divertissement, plus importante encore que les industries de la musique et du cinéma réunies. Mais ce n’est pas seulement sur le plan économique que les jeux vidéo sont devenus incontournables. Les jeux vidéo sont devenus des espaces d’expérimentation sociale primordiaux où sont posées des questions pertinentes sur l’identité et la représentation. En même temps, il s’agit d’une pratique explicitement autoréférentielle dans laquelle chaque jeu se rapporte nécessairement à d’autres jeux, à des conventions de jeu ou à des références culturelles plus larges, qu’il s’agisse de références subtiles et intertextuelles ou de pastiche, jusqu’au plagiat pur et simple. En outre, les jeux vidéo sont de véritables carrefours de création de sens cross-média : ils mobilisent systématiquement des éléments de la culture populaire au sens large ainsi que des éléments de l’histoire de l’art, du cinéma, de la musique, du spectacle vivant mais aussi des jeux de société.
Au cours des dernières décennies, les jeux vidéo sont devenus un domaine de recherche à part entière au sein des sciences humaines. Ces recherches ont des orientations diverses : sociologiques (par exemple, l’impact éventuel sur les joueurs de l’expérience de la violence), historiques et/ou dans le domaine de l’archéologie des médias (l’histoire des consoles et des jeux vidéo), technologiques (notamment au sein des programmes de formation de développement de jeux) ou narratologiques (e.g. cross-media storytelling).
Dans l’atelier Game|Play, nous abordons, en mobilisant les outils de la sémiologie de la culture, les performance studies et l’analyse du discours, les jeux vidéo avant tout comme une pratique culturelle, donc comme une stratégie de ‘world-making’. Nous souhaitons mieux comprendre comment les jeux vidéo fonctionnent comme des pratiques d’imagineering.[1] La notion d’imagineering fait référence (1) à l’imagination telle qu’elle est utilisée dans la représentation et l’actualisation d’autres mondes possibles, (2) à l’ingénierie en tant que techniques employées et conçues à cette fin. Dans cet atelier, l’analyse culturelle des jeux vidéo (quels récits pour représenter quels mondes ?) sera centrale, avec une attention particulière aux constructions idéologiques, aux processus d’identification et aux fantasmes dans les (et par rapport aux) jeux. Nous voulons également étudier comment les jeux vidéo fonctionnent comme un espace-temps de l’expérience historique.
Game|Play est un atelier ouvert aux chercheuses et chercheurs (15 personnes maximum) en sciences humaines qui souhaitent explorer le jeu vidéo en tant qu’objet de recherche à un niveau introductif, au sein de leur propre discipline et en dialogue avec d’autres disciplines. Il sera aussi ouvert à des étudiantes et étudiants de master qui travaillent sur un mémoire dans le domaine des jeux vidéos. Dans l’atelier, des jeux vidéo seront joués et analysés, la littérature secondaire sera lue et analysée et des experts seront invités. Les participants de l’atelier élaborent ensemble le programme. L’atelier se développera de manière organique, en fonction des besoins du groupe. Les participant.e.s peuvent partager leurs recherches en cours et leurs propositions de recherche dans l’atelier. L’atelier veut être, pour rester dans la terminologie du sujet, un « bac à sable » (sandbox) pour explorer le sujet, discuter de textes, développer des idées et lancer des discussions.
L’atelier se réunira une fois par mois le mardi, combinant des séminaires en présentiel à l’ULB avec des sessions en Discord. Les langues de travail seront le français et l’anglais. Le calendrier de l’atelier peut être modifié en fonction des besoins et des envies des membres. La première réunion de l’atelier aura lieu le mardi 11 octobre entre 12h et 14h.
Voulez-vous participer ? Envoyez un court courrier de motivation aux initiateurs avant le 1 octobre : Karel.Vanhaesebrouck@ulb.be et Jan.Zienkowski@ulb.be. Des chercheurs et chercheuses externes à l’ULB sont également invité.e.s à participer à l’atelier.
Atelier Game|Play est une initiative du Centre de recherche en Cinéma et Arts du Spectacle (CiASp) de l’ULB et du Centre de recherche en Information et Communication (ReSIC) de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
[1] https://www.euppublishing.com/doi/full/10.3366/cult.2021.0229
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12 – 15 septembre 2022 – Conférence « Histories of knowledge: Historical and Cultural epistemologies in Intellectual History »
Nous avons le plaisir de vous informer que Anse De Weerdt doctorante et membre de CiASp, interviendra lors de la conférence de l‘International Society for intellectual History avec le thème « Histories of knowledge: Historical and Cultural epistemologies in Intellectual History » de 12-15 septembre 2022 à Venise. Elle parlera de la conférence du commandant belge Charles Lemaire lors de la deuxième conférence mondiale de la communauté espérantiste à Genève (1906).
Titre de sa recherche : « Travelling colonial pictures: circulation of colonial magic lantern images between science, politics, and religion in Belgium (1885-1950).”
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7 octobre 17h30 – 19h30 – Conférence de Karel VANHAESEBROUCK: « IT’S NO LAUGHING MATTER 1: COMIC & POPULAR THEATRE, SLAPSTICK & THE BURLESQUE »
IT’S NO LAUGHING MATTER 1: COMIC & POPULAR THEATRE, SLAPSTICK & THE BURLESQUE
Friday 7 October, 17:30 > 19:30
Date: Friday 7 October 2022
Time: 17:30 to 19:30
Location: Stormkop
Language: English
Price 10 euros (8 euros concessions)
For the series of lectures It’s no laughing matter, we’ve invited lots of smart minds who are interested in comedy and theatre, and how far they can be taken. They all have their own opinion about these things. Each day, we’ll be gathering a number of thinkers together. Following a brief lecture, they will enter into a discussion with each other and the audience.
Karel Vanhaesebrouck, an essayist and dramatist who lectures in theatre and culture at the ULB and the RITCS, will kick off. In 2016, he wrote the text Kleine apologie van het populaire for rekto:verso, an inspiring essay about what popular art really is. Following a request from Food For Laughs, he’ll be giving a lecture in the series It’s no laughing matter on the basis of this text and his years of expertise, He will then engage in discussions with various guests, in which they will reflect and talk about burlesque, slapstick, comedy, and popular theatre.
The common thread throughout this panel discussion will be provided by images. By the way, the audience and panel members will find themselves in a stunning location: between two impressive Decap organs placed on the occasion of the Feest exhibition! Before and after the discussion, those present will be able to enjoy the special music produced by these organs.
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Campus danse 2022-2023 – 5 cours – 4 spectacles
Campus danse est de retour pour la 4e année consécutive.5 cours, 4 spectacles, à Charleroi et c’est gratuit
Le cours est ouvert à toutes et tous:
étudiant·e·s, personnel, exérieur·e·s, etc.
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Mardi 25 octobre 2022 – « Préservation, présentation et réactivation des arts du spectacle »
Mardi 25 Octobre 2022 à 14:00 – 18:00
« Préservation, présentation et réactivation des arts du spectacle »
Le Master en Arts du spectacle de la Faculté LTC de l’ULB organise, en partenariat avec le Centre de Recherche en Cinéma et Arts du Spectacle (CIASP), L’Institut des Hautes Etudes de Belgique (IHEB) et la Cinemathèque Royale de Belgique (CINEMATEK) une série d’interventions en français et en anglais de spécialistes belges et internationaux en rapport avec la réactivation du patrimoine cinématographique et propose de les ouvrir à un plus large public.
La première intervention sera consacrée aux ‘Problèmes d’archivage et de conservation dans les arts du spectacle’ et sera dispensée par Jeremi Szaniawski (professeur ULB) les mardis 25 octobre (ULB), 8 novembre (Cinematek) et 15 novembre (ULB) de 14 à 18 heures.
Dans le cadre de ce cours, nous étudierons l’histoire des premières cinémathèques et musées du cinéma (y compris un panorama de leur champ d’activité actuel et vocabulaire spécifique), les divers supports et technologies de reproduction, conservation et restauration du film, et aborderons la question de l’archivage et de la réactivation du patrimoine sur les plans pratiques, esthétiques, et éthiques. Ce faisant, les étudiant.es seront invité.es à découvrir et réfléchir sur un pan essentiel et trop souvent méconnu de l’industrie du cinéma. Le cours est dispensé en français et la séance du 8 novembre à la Cinematek sera précédée d’une brève allocution du Conservateur, Tomas Leyers (TBC).
Plus d’informations:
https://iheb.ulb.be/cours/preservation-presentation-et-reactivation-des-arts-du-spectacle-partenariat-entre-la-faculte-ltc-ulb-le-ciasp-la-cinematek-et-liheb/———————————————————————-
17 et 18 novembre 2022 – 12ÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DU GRIMH
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8 décembre 2022 – Rencontre avec Stefan Hertmans
Rencontre avec Stefan Hertmans
08.12.2022 17:00—18:30 Brigittines
Chaque année, Les Brigittines s’associent avec le Master en Arts du Spectacle de l’Université Libre de Bruxelles pour mener une réflexion élargie autour de la scène actuelle et de problématiques sociétales.
Au début de cette année, Stefan Hertmans a publié Une ascension (De Opgang), qui, à travers une enquête passionnante, dresse le portrait d’un SS flamand, profondément impliqué dans la collaboration avec le Troisième Reich. Le livre s’attache à interroger le mal et apparaît comme une saisissante plongée dans l’âme humaine telle que seul un très grand romancier peut la mettre en scène et en question. Né en 1951 à Gand, Stefan Hertmans a écrit des romans, des nouvelles, des essais, de la poésie et du théâtre. Son œuvre est traduite en quinze langues. À travers ses écrits et interventions, l’auteur pose un regard acéré sur les dangereuses réitérations de l’Histoire, sur notre époque, ses phénomènes sociaux et l’évolution des mentalités. Hertmans vient de publier l’essai Verschuivingen dans lequel il tente de mieux comprendre notre époque, cette période de transition vers quelque chose que nous ne commençons à comprendre que très partiellement.
L’entretien sera mené par Edith Bertholet, directrice de Point Culture.
En partenariat avec :
Centre de recherche en cinéma et arts du spectacle (CiASp) de l’ULB.
Plus d’informations: https://www.visit.brussels/fr/visiteurs/agenda/event-detail.541038
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22 décembre 2022 – Magical Christmas – Lanterne magique et cinématographique
- Lundi 21/03/2022, 19 :00, Cinematek – Conférence + film
Activités 2021 - Archives
Le séminaire de CiASP * Centre de recherche en cinéma et arts du spectacle vivant
Année académique 2020-2021
Le séminaire CiAsp est un lieu d’expression et de dialogue théorique et méthodologique destiné aux chercheurs et chercheuses du centre et, le cas échéant, aux étudiant.e.s en Master. Il a pour ambition de créer un espace de dialogue et de débats entre chercheurs et chercheuses de tout niveau (Master, PhD, post-doc, professeur) et est ouvert à toute personne manifestant un intérêt motivé pour le cinéma et le spectacle vivant, dans toutes formes et apparences.
Le séminaire aura lieu à la salle de réception à la Maison des Arts, Avenue Jeanne 56. En raison des mesures sanitaires dues à la pandémie de Covid-19, les consignes de distanciation physique devront être respectées. Le nombre de places étant dès lors limité, l’accès aux séminaire ne sera autorisé que sur réservation confirmée auprès de Valérie Carlier (valerie.carlier@ulb.be), au plus tard 2 jours avant la séance en question. Si le contexte sanitaire nous interdisait de se réunir en présentiel, nous passerions à Teams.
Séance 1 – 13.10 17h-19h
Amin Zamani: “Le théâtre à Téhéran et la question de la spatialité urbaine”
Séance 2 – 10.11 17h-19h
Franziska Trapp: “De l’anthropocentrisme au nouveau matérialisme: Objets et agrès de cirque”
Séance 3 – 08.12 17h-19h
Marielle Pelissero: “Spectateur réel, spectateur numérique : quelle différence, quels enjeux ?”
Séance 4 – 09.02 17h-19h30
Karolina Svobodova, “Des Murs” & Claire Deville: “CHAMANE”
Séance 5 – 09.03 17h-19h30
Laurent Vanclaire: “La représentation de l’acte meurtrier comme vecteur narratif dans le cinéma de genre (krimi, giallo et slasher)” et
Jade Decock: “Artists’ moving-image: entre cinéma et galerie. Approche d’un champ hétérogène et étude d’un cas particulier – le long-métrage de fiction d’artiste”
Séance 6 – 11.05 17h-19h30
Session recherche-action et recherche-création, avec: B. Hermès Roland: “Symboliques féminines et espace urbain: les problématiques de genre dans l’espace public au prisme de l’art” et Carolina Bonfim: “Théoriser la pratique et la pratique de la théorie: les dynamiques de la recherche-création”
Séance 7 – 01.06 17h-19h30
Carolina Bonfim accompagnée par Tania Alice: “Du Caburai au Chui, de la Ponta do Seixas à la Serra da Contamana: un bref panorama de la recherche en arts au Brésil »
Séance 8 – 08.06 17h-19h
Bart Moens, Marte Van Hassel, Nele Wynants, Sabine Lenk: “B-Magic carrousel. Pratiques de la mise en scène à travers la création et la projection des plaques de lanterne magique” (avec séance de projection!)
La langue du séminaire est le français, ce qui n’exclut pas l’usage de l’anglais dans le cadre d’interventions / présentations ponctuelles.
Au plaisir de vous rencontrer!
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Avec la participation de Dominique NASTA et Robin LEFERE
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Du 29 mai au 1er juin 2021 – Communication de Charlotte Van der Elst « Des Passantes romantiques d’Antoine Pol aux Passantes féministes de Charlotte Abramow: quelles stratégies d’incarnation? »
Dans le cadre du Colloque de l’Association des professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens
Une communication de Charlotte Van der Elst qui s’inscrivait dans le cadre de l’atelier n°4 « La chnason: approches littéraires » et intitulée
« Des Passantes romantiques d’Antoine Pol aux Passantes féministes de Charlotte Abramow: quelles stratégies d’incarnation? »
Vous pouvez retrouver le programme complet du colloque ICI, ainsi qu’un résumé de la communication ICI.
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Les 10 & 11 juin 2021 Colloque international: “Music and Media” Pre-Existing Music in Screen Media: Problems, Questions, Challenges. Avec la participation de D. Nasta et T. Van Deursen
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Écrire l’histoire du cirque – Colloque 7 & 8 octobre 2021 – Montpellier
CIRCUS HISTORIOGRAPHIES
Body, crisis, risk, laughter
Montpellier 7 & 8 October 2021
Conference co-organised by
Charlène Dray, Pierre Philippe-Meden,
Franziska Trapp, Karel Vanhaesebrouck, Nele Wynants
Université Paul-Valéry Montpellier 3 (UPVM3/RiRRa21)
Université Libre de Bruxelles (ULB/CiASp)
« The circus is the body at two hundred percent » (Sun, 2017)
In the last decades, circus history and, on a more general level, circus studies, have developed into a broad dynamic field, mobilizing a wide variety of methodologies and theoretical frameworks as scholars eagerly scrutinize the wealth of historical material available all over the world. The variety of sources, stories, archives, private and public collections, on which the history of the circus today is based, is extremely diverse, in France and its neighbouring countries but also on a more intercontinental scale, ranging from the Fonds cirque (CollEx), BU Ramon Llull (UPVM3), Fonds Vesque (MUCEM) over the Rigas Cirks Biblioteka, University of Memphis to online collections like Circopedia, Les Arts du cirque, l’encyclopédie (CNAC/BnF, 2019) or private collections (A. Frère, P. Jacob, Zirkusarchiv Winkler, Raffaele de Ritis). This vast diversity allows multiple explorations for both researchers and artists and the recent developments in the field of circus studies has demonstrated a growing scientific interest into circus historiography and its role in cultural history.
As the renowned circus expert Paul Bouissac (2021) postulated the decline of the traditional circus in his recent publication, the research on circus history has become all the more significant. Pioneering work of historians from diverse horizons has provided the fertile ground for historiographical approaches to circus in France. Worth mentioning in this context is for example the research on the sounds and images of the Roman circus (Nelis-Clément, Roddaz, 2008), explorations of the juggler in medieval illuminated manuscripts (Clouzot, 2011), the birth of the modern circus around the equestrian body (Hodak, 2018), « strange » or unfamiliar bodies (Coutelet, 2014), Joseph Kabris (Granger, 2020), Sarah Baartman (Blanckaert, 2013), Rafael (Noiriel, 2017), the know-how of the clown costume (Perault, 2015), the Alexis Gruss Company (Petiteau, 2018) or the new circus (Maleval, 2010) and the Fratellini ecoformation (Bezille, Froissart, Legendre, 2019).
However, this stimulating research dynamic is all but limited to France. The multiplication of publications in the history of the circus arts on an international scale, particularly in English (Stoddart, 2000; Tait, 2005; Arrighi, 2014; Holmes, 2016; Nishra P R, 2020), invites circus historians to meet, allowing PhD students, young researchers and circus artists to discuss their work.
An evident but crucial observation comes to the surface in recent research: the history of the circus is a history of the body. From Georges Strehly (1903) to Alain Frère, enthusiasts, enlightened amateurs, collectors and essayists have written a history of the circus that is the history of the « celebrated body » (Hamel, Thareau, 2020):
« Eyes, mouth, hands, thighs, breasts, buttocks. And the belly too. The body is undoubtedly the most powerful artifice that the circus has shaped. Flesh of the ring. The eyes, the mouth, the legs, the mane, the chest, the croup. And the belly again. The equestrian body, in all its power, is without a doubt the most formidable dramatic spring that the circus has shaped. » (Jacob, 2017)
The body of the circus artist is a « laboratory of the living » (Goudard, 2010). The history of his/her embodied expertise (Héas, 2014), of his/her physical and cognitive engagement, « constitutes in our culture an anthropological frame revealing implicit knowledge, ideological issues and practices attached to emotion. Its analysis makes it possible to highlight the persistence of old attitudes, a deep cultural crisis but also a capacity of invention to propose new perspectives » (Pradier, 1990).
The « ecocircus » and holographic animals are, for example, an emerging peak of the crisis of the living in its multifactorial components (Régnier, Héas, 2019; Dray, Porcher, 2020) which would tend towards a disembodied circus. However, if « the circus is the risk of the flesh » (Pierron, 2003), we propose that « the risk » (Goudard, 2010, Wallon, 2002) in the writing of the history of circus artists be analyzed as an aesthetic response to the periods of crisis that it is going through. Risk puts the artist’s physical, economic and cultural equilibrium in crisis, while the apotropaic dimension of the clown’s laughter opens up the world and revives life. The crisis does not have the last word (Le Breton, 2018).
To what extent could the writing of the history of the circus body (techniques, aesthetics, sensibilities, imaginary, representations…) articulate the historiographies of a « composite art » (Goudard)? This question concerns multiple disciplines and asks for an interdisciplinary approach, from cultural history of techniques, apparatus and physical education, history of theatre and performance, anthropology, history of physical practices and aesthetics, micro-history, life writing, history from below… What methodological and epistemological frameworks and references can inform circus historiography? What kind of reflections concerning archives does it engage? How do circus artists use archives when trying to write or reconstruct their own lived history?
Particular attention will be paid to contributions that shed new light on how the historiography of the circus artist’s body (animal/human) is constructed around the following themes:
- historiography of the practices of circus archives and collections, private/public, their conservation, accessibility, valorization; the question of living archives (Bénichou, 2020); the safeguarding of circus intangible cultural heritages;
- historiography of circus nomadism (artists, arts, festivals…) between different regions of the world (Turkey, India, Japan…), institutions (cabaret, music hall…) and even between disciplines (transfers of skills and knowledge);
- the history of the body of the circus artist as a scientific or pseudo-scientific object (learned beliefs, naive beliefs); cognitive biases and nominal ethnocentrism inherent to his or her marginalized physical identity (phenotype, gender, handicap, tattoos, body modifications, inter-species relations…);
- historiography of training, maintenance and/or physical education, the effects of the exercise of the body, the hygiene and the health of the “high-level” artists, new pedagogical trends, methods and relations.
Particular attention could also be paid to the history of « the perception of history » by the artists themselves. Indeed, following the observations of Vincent Berhault (Maison des Jonglages), « many artists consider the history of the circus as a dynamic process that allows them to rely on a referential past and to build a future that is also situated.” How does the historiography of the circus body become necessary to the practice of creation itself? The proposals are thus invited to take into account the history of the « intelligence of the body » of circus artists (animal/human), the tacit knowledge manifested in their performative and/or spectacular practices (Pradier, 2000; Andrieu & al. 2022), their processes of adaptation, action and creation.
Keywords: circus, history, body, aesthetics, identity, technology
Please send us your proposal before May 31, 2021.
– For academics: your proposal (in English or French) will consist of a title, an abstract of 250 words max., sources, methodological/epistemological references, five key words and the main bibliographic references and should be accompanied by your bio-biblio of 200 words max.
– For artists: a summary of the paper, a short biography and possibly your technical needs for performative forms.
Your proposals should be sent to both addresses: pierre.philippe-meden@univ-montp3.fr and karel.vanhaesebrouck@ulb.be.
Presentations can take 20 minutes and will be followed by 10 minutes Q&A.
References
- • Andrieu B., Bender R., Collard J., Dietrich G., Fasoli G., Thomas C. 2022. « Théorie du corps lors de l’émersion de ses sensations internes : les dessins de conscience au Centre national des arts du cirque », L’Évolution psychiatrique, n°87 (1) : https://doi.org/10.1016/j.evopsy.2020.09.003.
- • Arrighi G. 2014. “Towards a cultural history of community circus in Australia”, Australasian Drama Studies, n°64: 199-222.
- • Bénichou A. 2020. Rejouer le vivant – les reenactments, des pratiques culturelles et artistiques (in)actuelles, les Presses du réel.
- • Bezille H., Froissart T., Legendre F. 2019. Qu’apprendre de la formation des artistes de cirque ? L’expérience Fratellini, L’Harmattan.
- • Blanckaert C. (coord.) 2013. La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum, Muséum.
- • Bouissac P. 2021. The End of the Circus, Bloomsbury Academic.
- • Clouzot M. 2011. Le Jongleur. Mémoire de l’Image au Moyen Âge. Peter Lang.
- • Coutelet N. 2014. Étranges artistes sur la scène des Folies-Bergères. PUV.
- • Dray C. & Porcher J. 2020. « Le travail des animaux au cirque : Un problème d’exploitation ou de mise en scène ? », Le cirque dans l’univers, n°278 : 24-27.
- • Goudard P. & Vienne-Guerrin N. (dir.) 2020. Figures du clown, PULM.
- • Goudard P. & Barrault D. (dir.) 2020. Médecine et Cirque, Sauramps Médical.
- • Goudard P. 2010. Le Cirque entre l’élan et la chute, une esthétique du risque, Espaces 34.
- • Goudard P. 1989. Bilan et perspectives de l’apport médical dans l’apprentissage et la pratique des arts du cirque en France, Thèse de doctorat en médecine sous la direction de Michel Boura, Université de Nancy I Faculté de médecine.
- • Granger C. 2020. Joseph Kabris ou les possibilités d’une vie 1780-1822, Anamosa.
- • Hamel C. & Thareau L. 2020. Le Cirque enchanté du Dr. Alain Frère, Gilletta.
- • Héas S. 2014. « Les experts corporels : entre hériter, transmettre et innover », Épistémé, n°12 : 225-246.
- • Hodak C. 2018. Du Théâtre équestre au cirque, Belin.
- • Holmes K. 2016. “Arial stars: femininity, celebrity & glamour in the representations of female aerialists in the UK & USA in the 1920s and early 1930s”, UE.
- • Jacob P. 2017 (2007). « Cirque. Des corps de cirque », dans M. Marzano (dir.), Dictionnaire du corps, PUF : 201-205.
- • Le Breton D. 2018. Rire. Une anthropologie du rieur, Métailié.
- • Maleval M. 2010. L’Émergence du nouveau cirque 1968-1998. L’Harmattan.
- • Nelis-Clément J. 2008. « Le cirque et son paysage sonore », dans J. Nelis-Clément & J.-M. Roddaz (dir.), Le cirque romain et son image, Ausonius: 431-457.
- • Nishra PR. 2020. Jumbos and Jumping Devils: A Social History of Indian Circus, Oxford Scholarship.
- • Noiriel G. 2017. Chocolat : la véritable histoire d’un homme sans nom, Pluriel.
- • Perault S. 2015. Le costume du clown blanc : Gérard Vicaire la passion pour seul habit, Chapitre douze.
- • Petiteau N. 2018. Histoire de la compagnie Alexis Gruss, Print Team.
- • Pradier J.-M. 2000 (1997). La Scène et la fabrique des corps. Ethnoscénologie du spectacle vivant en Occident (Ve siècle av. J.- C.-XVIIIe siècle), PUB.
- • Pradier J.-M. 1990. « Le Théâtre des émotions », Évolutions psychomotrices, n°7 : 18-28.
- • Régnier P. & Héas S. 2020. « Prolégomènes à une analyse des points de vue antispécistes et véganes », L’Homme et la Société, n°211.
- • Stoddart H. 2000. Rings of Desire: Circus History and Representation, MUP.
- • Strehly G. 1903. L’Acrobatie et les acrobates, Delagrave.
- • Sun S. 2017. « Trapèze, existence-ciel », dans G. Freixe (dir.), Le Corps, ses dimensions cachées. Deuxième époque : 81-87.
- • Tait P. 2005. Circus Bodies: Cultural Identity in Aerial Performance, Routledge.
- • Wallon E. 2013 (2002). Le Cirque au risque de l’art, Actes Sud-papiers.
LIEU
Site Saint-Charles 2 (UPVM3). 10 rue du Professeur Henri Serre, 34090, Montpellier / Amphithéâtre de Saint-Charles
Registration fees: the registration fee for contributors is 30€. Transportation and accommodation are at the expense of the contributors. Registration is free for the public.
The contributors’ lunches are paid for by the organization.
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18 novembre 2021 – Julian HANICH (University of Groningen): « The Return of the Beautiful? On Varieties of Beauty in Film » – De 16h à 18h NB2VIS
Julian Hanich (University of Groningen) : conférence dans le cadre du cours cine B 530 de D.Nasta le jeudi 18 novembre 2021 de 16h à 18H NB2VIS
The Return of the Beautiful? On Varieties of Beauty in Film
Abstract: Film is undoubtedly an artform that affords moments of striking beauty. But while this may be hard to deny, praising a film as beautiful is also fraught with the risk of sounding apolitical at best and retrograde at worst. In fact, the history of film theory has been a story of growing suspicion towards this aesthetic category and thus follows the “abuse of beauty” (Arthur C. Danto) in the arts more generally. To some degree, early and classical film theory may still be considered an attempt to leave room for the beautiful. Yet this has subsequently changed drastically, culminating in the outright aversion against the beautiful in political modernism, counter-cinema and the avantgarde of the 1970s, most obviously in Laura Mulvey’s famous “Visual Pleasure and Narrative Cinema” (1975) but also in Tom Gunning’s praise of attractions over contemplation (1986) and other contemporary manifestations in film theory. Over the last decades beauty was not an aesthetic category that carried any cachet in film studies. Nevertheless, I believe it is time to pay new attention to the beautiful in film and the beauty of film—and also to defend it as an aesthetic category. In this talk I will make a first foray by distinguishing several types of beauty.
Brief biographical statement: Julian Hanich is Associate Professor of Film Studies at the University of Groningen. From 2017 to 2020 he was also Head of the Department of Arts, Culture and Media. He is the author of The Audience Effect: On the Collective Cinema Experience (Edinburgh UP, 2018) and Cinematic Emotion in Horror Films and Thrillers: The Aesthetic Paradox of Pleasurable Fear (Routledge, 2010). Recently, he co-edited The Structures of the Film Experience by Jean-Pierre Meunier: Historical Assessments and Phenomenological Expansions (with Daniel Fairfax, Amsterdam UP, 2019) and an issue of the journal Necsus on ‘Emotions’ (with Jane Stadler and Jens Eder). In his research he focuses on film aesthetics, film and imagination, cinematic emotions, film phenomenology and the cinema experience.
NB La conférence aura lieu en anglais mais les questions pourront être posées en français
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// Dr. Julian Hanich // Associate Professor of Film Studies // University of Groningen //
// On Academia.edu // On Research Gate // Latest Book: The Audience Effect: On the Collective Cinema Experience (2018) //
//Latest Edited Collection: The Structures of the Film Experience by Jean-Pierre Meunier (2019) //
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29 novembre 2021 – Conférence exceptionnelle du professeur André GAUDREAULT (Université de Montréal) – De 10h à 12h au NB2VIS
Conférence exceptionnelle du professeur André Gaudreault (Université de Montréal)
Le lundi 29 novembre de 10hà 12H au NB2VIS dans le cadre des enseignements de Dominique Nasta
« Qu’en est-il aujourd’hui des technèmes, principes et procédures à l’origine du montage au cinéma ? »
André Gaudreault est professeur au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques. Il est le fondateur du Laboratoire CinéMédias, au sein duquel il dirige notamment le Partenariat international de recherche sur les techniques et technologies du cinéma (TECHNÈS) et le Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des identités médiatiques (GRAFIM). Il prépare actuellement la publication d’un ouvrage sur le montage cinématographique, écrit en collaboration avec Laurent Le Forestier (à paraître en 2022).
Si les gestes du montage apparaissent dès les débuts du cinéma et se stabilisent assez vite, il en va différemment des outils qui les accompagnent et plus encore de l’organisation sociale qui les encadre. Un certain nombre de gestes (ou de technèmes : ainsi de « couper, élaguer et coller », par exemple), ayant fait leur apparition à la fin du 19e siècle parmi un ensemble de pratiques cinématographiques étrangères à la notion même de montage ont contribué à l’établissement et à l’adoption de procédures qui ont progressivement donné corps à la notion même de montage. À côté de ces deux procédures que sont le raccommodage et le rapiéçage, qui sont des opérations répondant au principe de réparation, nous proposerons quatre autres types de procédures qui sont, elles, des opérations dont les deux premières répondent au principe de préparation et les deux autres au principe de l’accolement. Il nous sera ainsi possible de saisir toute la complexité de cette opération essentielle au cinéma qu’est le montage. On fera un sort particulier à la notion même de raccord, qui traverse toute l’histoire du cinéma, et qui hante encore le monde de la cinématographie contemporaine, jusque dans ses provinces les plus « éloignées » du supposé « centre », comme la réalité virtuelle et l’installation vidéographique.
Activités 2020 - Archives
18 décembre 2020
Epreuve publique – Pierre LARAUZA
16 octobre 2020
Soutenance de thèse publique de Mohammadamin ZAMANI
7, 8 & 9 octobre 2020 – CIRCUS, ARTS & SCIENCES
Bonjour à toutes et à tous,
Nous avons le plaisir de vous inviter à la Cinquième semaine de cirque : colloques, séminaires, spectacles, organisée par le Programme Cirque de l’Unité de recherche RiRRa21, Université Paul-Valéry Montpellier 3 et le Centre de recherche CiASP, Université libre de Bruxelles, en collaboration avec le Théâtre La Vignette CCU Montpellier 3, la Société française de médecine du cirque, Circus Université de Campinas (Brésil), Concordia University (Montréal), CRITAC (Montréal), CNAC-ICiMa (Châlons-en-Champagne), Ésacto-Lido (Toulouse). En raison de la crise sanitaire l’évènement se tiendra les 7, 8, 9 octobre 2020 pour l’essentiel en distanciel. Toutes les informations utiles pour assister à l’événement scientifique se trouvent dans le programme téléchargeable sur le site du RiRRa21 : https://rirra21.www.univ-montp3.fr/fr/evenements/circus-arts-sciences et ci-desous.
Inscriptions obligatoires sur : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSf6qdn0kPCSvKtkjMdnzmKz15RjmAux2KJKttZoCSmfT3Bn5w/viewform
Contacts : annick.asso@univ-montp3.fr ; philippe.goudard@univ-montp3.fr ; pierre.philippe-meden@univ-montp3.fr ; f.trapp@uni-muenster.de ; kavhaese@ulb.ac.be
Au plaisir de vous y rencontrer!
15 & 16 mai 2020 – Symposium:
« Projecting Pathos: Emotions and the Magic Lantern »
Venue: CINEMATEK, Rue Baron Horta 9, 1000 Brussels
The fifth workshop organized within the framework of the EOS-funded B-Magic project will focus on the role of emotions in magic lantern performances and is organized by the B-magic ULB Cinema team and the Centre de recherche en Cinéma et Arts du Spectacle (CiASp) of the ULB. This interdisciplinary workshop will explore the emotional strategies used during lantern performances, as well as their impact on the spectators, and therefore brings together scholars working in different fields related to the magic lantern and emotions: media archaeology, the history of emotions and the cognitive sciences.
The following keynote speakers have confirmed their attendance: André Gaudreault (Université de Montréal), Anja Laukötter (Max Planck Institute), Johannes Riis (University of Copenhagen) and Valentine Robert (Université de Lausanne).
Besides, an exceptional magic lantern performance will be produced in collaboration with the Canada Research Chair in Cinema and Media Studies of the Université de Montréal and the Pôle de recherche en communication (PCOM) of the UCLouvain.
More information about the programme of the workshop will be available in due time on the B-magic website: www.B-magic.eu
19 & 20 mars 2020 – KASKcinema Gand
Symposium: « Arts of Oblivion »
Artistic, academic, and activist perspectives on the politics of forgetting
Keynotes: Pumla Gobodo-Madikizela and Michael Rothberg
Participants: Joachim Ben Yakoub, Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations, Branka Benčić, Stoffel Debuysere, Mitchell Esajas, Oliver Frljić, Quinsy Gario, Carole Umulinga Karemera, Eline Mestdagh, Laura Nsengiyumva, Anna Reading, Selma Selman, Reem Shilleh, Christel Stalpaert, Matthew Stanard, Vesna Teršelič, Sarah Vanagt, Petra Van Brabandt, and others.
Organizers: Jelena Jureša, Marte Van Hassel, and Stef Craps
Event dates: 19-20 March 2020
Location: KASKcinema, Godshuizenlaan 4, 9000 Gent
Programme and registration: www.artsofoblivion.be
FB event
In recent years theorists and practitioners of memory have increasingly turned their attention to memory’s “other,” forgetting or oblivion. At best a secondary concern during the “memory boom” of the 1980s and 1990s, the phenomenon of forgetting commands widespread interest these days, not only in academic circles but also in the art world and across society.
Prominent memory scholars such as Paul Connerton, Aleida Assmann, and Paul Ricœur insist on the need to differentiate between different types or forms of forgetting, some constructive, others destructive. The anthropologist Ann Laura Stoler has famously put forward the concept of aphasia as an alternative to forgetting to describe European nations’ problematic relationship with their respective colonial histories. In a much-talked-about book, the journalist David Rieff provocatively calls for a rehabilitation of forgetting as a worthy pursuit. Memory loss is being studied as a major symptom of dementia, arguably the signature illness of this era of big data and information overload, which could yet become known as a “digital Dark Age” to future historians due to the ephemerality of born-digital materials. Responding to what seems to be the opposite fear, a ruling by the European Court of Justice has enshrined a “right to be forgotten” in EU law, giving EU citizens the right to have their personal data erased under certain circumstances. Meanwhile, numerous artists and activists have been investigating, documenting, and protesting processes and practices of forgetting, erasure, denial, and repression, often in response to official attempts to impose a hegemonic version of a contested past and to suppress, silence, or marginalize dissenting voices.
Featuring keynote lectures by Pumla Gobodo-Madikizela and Michael Rothberg, the international symposium “Arts of Oblivion” will bring together scholars, artists, and activists to discuss how, why, and to what effect contemporary culture addresses issues of forgetting in relation to a diverse range of individual as well as collective histories of violence, trauma, and illness. The programme will include a mix of presentations, interviews, roundtables, and film screenings, and allow ample time for discussion and interaction.
Attendance is free, but registration is required. All participants, both speakers and attendees, should register via the symposium website by 10 March 2020 at the latest.
5 & 12 mars 2020 THINKING FORWARD
Laurent Testot & Carole Talon-Hugon
Conférences
THINKING FORWARD
Culture du déni, art du sursaut
05 & 12.03.2020 – 17:00
Chaque année, Les Brigittines s’associent avec le Master en Arts du Spectacle de l’Université Libre de Bruxelles pour mener une réflexion élargie autour de la scène actuelle en empruntant à l’anthropologie, à la sociologie et à la philosophie pour stimuler le regard analytique du spectateur. L’objectif des conférences Thinking Forward est de donner matière à penser les enjeux des créations contemporaines. Cette saison, trois conférences sont proposées sur la thématique « Culture du déni, art du sursaut ». Nous souhaitons aborder ces notions selon trois points de vue : les enjeux de l’histoire, ceux de la question climatique et environnementale, ceux des arts visuels et des arts de la scène. L’idée est d’interroger nos responsabilités, tant collectives qu’individuelles, face à ces différents domaines. Après l’autrice et réalisatrice Géraldine Schwarz en décembre dernier, nous avons le plaisir d’accueillir le journaliste et auteur Laurent Testot, et la philosophe Carole Talon-Hugon. Plus d’infos ci-dessous. |
+Info |
20 février 2020 – 18h00 « Tango, genre et mouvement »
Conférence de Claire DEVILLE – KFEM Bruxelles
Claire Deville, doctorante et membre de notre centre de recherche CiASp, où elle développe une réflexion créatrice sur l’écriture poétique du mouvement. Dans ce cadre elle se penche aujourd’hui sur la place de la femme dans le tango argentin, quand le dialogue du couple de danseurs·ses crée la matière.
Danseuse et écrivaine, elle est l’auteure de deux romans, autour du tango argentin Les Poupées Sauvages et des parfums Les Citrons.
Lors de cette conférence, Claire Deville nous présentera ses différents travaux avant de nous inviter à survoler l’évolution du tango dans l’histoire, en passant par les débats des années 50 sur la place des femmes dans la discipline.
Après quelques projections, nous discuterons autour de la confusion entre genre et mouvement.
Nous découvrirons également le projet photo de Letizia Finizio, Genre ! rassemble des témoignages de personnes LGBTQIA+, queer et/ou non-binaires, de Bruxelles et d’ailleurs. L’auteure rencontre les participant·es, le plus souvent dans l’intimité de leur lieu de vie, sinon dans un endroit qu’ils affectionnent, afin de parler de leur rapport au(x) genre(s) et aux sexualités.
C’est avant tout un échange intime qui mène ensuite à un portrait photo
Merci de vous inscrire via le nouveau tout beau site internet https://www.mondefemmes.org/kfem-tango/
30 janvier 2020 – réception de présentation – Malines
Publication « When Fact is Fiction » de Nele WYNANTS
Malines – 30 janvier 2020 – 18h30-20h00
We are happy to let you know that my new book When Fact is Fiction has been published and will be festively launched this Thursday January 30th at the event below in Mechelen in Museum Hof Van Buysleyden (during the reception between 18:30 and 20:00). Participation in the seminar is free of charge but please register on the ARIA website.
Review copies can be ordered by sending an e-mail to pia@valiz.nl
24 janvier 2020
B-Magic PhD Seminar + Research Event
« Projecting Citizenship »
Lecture by Gabrielle Moser and screening Aphasia, a film by Jelena Jureša
24 January 2020, 19:00 (lecture), 20:30 (film)
CINEMATEK, Rue Baron Horta 9, 1000 Bruxelles
Art historian and curator Gabrielle Moser (Canada) and artist Jelena Jureša (Yugoslavia) focus on the role of (colonial) photography and film in the construction and concealment of colonial ideas. By revisiting photographic archives, they both show the ambiguity in their histories and performative power in the present.
Magic Lanterns and Colonial Instruction: Spaces of Civic Education in the British Empire: Between 1902 and 1945 the British government’s Colonial Office Visual Instruction Committee (COVIC) distributed a series of lantern slide lectures around the British Empire. From Canada to Hong Kong, and the West Indies to Australia, the lectures were shown to school children to teach them what it meant to look – and to feel – like a citizen of the Empire. During this lecture, Gabrielle Moser will examine how the magic lantern played a central role in creating ideas of citizenship of the British Empire. She will discuss how it was possible for citizenship to become a photographable and teachable subject and how, in turn, spectators used the COVIC photographs for protest and resistance.
Gabrielle Moser is a writer, educator and independent curator whose research focuses on the historical construction of citizenship as a photographable subject. Her dissertation investigates the construction of imperial citizenship in photographs produced by the Colonial Office Visual Instruction Committee. Her current research project, “Picturing race and citizenship: photography and belonging in Canada, 1900-1948,” based at the University of British Columbia and supported by a SSHRC postdoctoral fellowship, investigates how racialized subjects used their encounter with the camera to make claims for citizenship in Canada, before its legal enactment in 1948. Moser holds a PhD in art history and visual culture from York University and teaches at OCAD University.
Aphasia is a film built up in three interwoven chapters. Each part focuses on the absurdity that arises from the collective silence surrounding crimes and the fragmentation of historical events, tracing the line between Belgian colonialism, Austrian antisemitism and the war in Yugoslavia. Focusing on the blind spots of history and the difficulty of speaking about the troubled past, the film charts the line starting with the museum dioramas in Tervuren through photography to film and, like the bullet from the FN Herstal 1910 pistol that became emblematic of the WWI, connects Bosnia, Serbia, Austria and Belgium in their seemingly disparate fates and historical amnesias.
Jelena Jureša is a visual artist born in Novi Sad (Yugoslavia) who lives and works in Ghent. She has been extensively working with the questions of identity, politics of memory and oblivion through the media of photography, video and text. Being an artist who works with history and with archives, Jureša investigates the notion of truth on the verge of representation, hence combining private memories with artifacts and political and historical narratives.
PhD Seminar by Gabrielle Moser 15h00 – 17h00
Lecture by Gabrielle Moser 19h00 – 20h00
Introduction + screening Aphasia by Jelena Jureša 20h30 – 22h30
© Aphasia, Jelena Jureša
Activités 2019 - Archives
6 & 7 décembre 2019 – ULB@Cinematek
Romanian Cinema in the cultural framework
Romanian Cinema in the Cultural Framework: A multidisciplinary approach (film, literature, history and the visual arts)
Madame, Monsieur,
Nous vous invitons à rejoindre ce week-end, le Symposium international, organisé par notre « Filière Cinéma » à l’occasion d’Europalia et du lancement de l’alliance interuniversitaire européenne CIVIS, qui accueillera des spécialistes de renom pour des interventions spécifiques au domaine film, ainsi que des présentations généralistes sur la culture et l’histoire roumaines au sens large.
Les différentes interventions s’articulent autour des thèmes suivants : La Roumanie aux carrefour des cultures et des mythes ; Le paradigme de la Révolution roumaine de 1989, un questionnement toujours en cours ; L’exil de l’entre-deux guerres et son impact sur la création ciné-littéraire : Benjamin Fondane et Panaït Istrati; Modernités et nouvelles vagues roumaines ( 1960-2019); « Surveiller et punir » : les aléas de la censure en littérature et au cinéma.
Le programme détaillé du colloque:
December 6,
9.00H – 18.00: Cinematek, 9, rue Baron Horta, 1000 Brussels
9.00 – 9.30: Welcome and coffee
9.30-10.00: Accueil et Présentation du colloque
Yvon Englert, Recteur de l’Université libre de Bruxelles
Ph.D. Liliana Țuroiu Coordinatrice générale Europalia Romania 2019, Directrice du Centre culturel roumain Bruxelles
Prof. Liviu Papadima (Prorecteur, Université de Bucarest)
10.00-10.45: Keynote 1: Prof. Marianne Mesnil (ULB) : Sociologie rurale, folklore patriotique roumain et acte révolutionnaire de refondation : Trois aspects de la recherche ethnographique filmée
Modératrice prof. D.Nasta (ULB)
- 45-11.05: Xavier Luffin (Prof. ULB, Doyen Faculté LTC): Panait Istrati et l’idéal d’une Roumanie multiculturelle. Du roman à l’écran
- 05-11.25: Liviu Papadima ( Prorecteur, Prof. Université de Bucarest) : Romanian Cinema and the work of writer Ion Luca Caragiale
- 25-11.45: Ann Van Sevenant, (Vrije Universiteit Brussel) : Le cinéma autonome selon Benjamin Fondane
11.45-12.30: Q&A
12.30-14.00 Lunch : pause sandwiches dans le foyer de la Cinematek
14.00- 15.30
Cinéma roumain et littérature (session 2): Modératrice prof. Alice Toma (ULB)
- 00-14.20: Angelo Mitchievici (Université de Bucarest): Joyeuses et tristes apocalypses – la tentation de la dystopie: Pourquoi sonnent les cloches, Mitică? (L. Pintilie) et Glissando (M. Daneliuc)
- 20-14.40: Marina Vargau (Université de Montréal, Canada) : De l’écrit à l’image : adapation de la prose de Mircea Eliade à l’écran
- 40-15.00: Roxane Enescu (Faculté d’Architecture, ULB): Rapport tactile et haptique de Constantin Brancusi avec la matière à travers l’image filmée.
15.00-15.30: Q&A
15.30- 16.00 Coffee break
Modératrice Amandine Sabourin (ULB)
- 00-16.40: Pages volées de l’Histoire du cinéma roumain: origines et visages de la censure et étude de cas / Bujor T. Ripeanu (Historien du cinéma, Bucarest) et Alina Popescu (chercheuse, docteure en cinéma, Paris St.Denis, Univ. de Bucarest)
- 40-17.30: Les mutations historiques et socio-politiques de la Roumanie à l’écran / table ronde avec différents intervenants de l’ULB et Université de Bucarest : Baudouin Decharneux (prof. ULB) Radu Carp (prof. faculté de Sciences Politiques, U Bucarest), Anne Schiltz (anthropologue, réalisatrice)
17.30-18.00: Q&A
18.30- 20.30 Dominique Nasta (prof. ULB)
Conférence en français et en anglais : La Reconstitution (1969) de Lucian Pintilie, 50 ans après sa sortie : clé de voute du cinéma roumain contemporain
Projection du film
20.30 / Cocktail Dinatoire réservé aux participants au Colloque
December 7 9.00- 16.30
Cinematek, 9, rue Baron Horta, 1000 Brussels
9.15-9.30 Welcome and coffee
9.30- 10.15 Keynote 2: Christina Stojanova (Prof. University of Regina, Canada): The Existential Realism of New Romanian Cinema
- 15-10.35: Marian Tutui (Archivist, Film Historian, Institute for Art History, Bucharest) : Films with Outlaws, a Successful Romanian Surrogate for Swashbuckler Films
- 35-10.55: Laszlo Strausz (Assistant Professor, Eötvös Loránd University Budapest, Hungary): Manufacturing histories: Hesitation in contemporary Romanian film
- 55-11.15: Raluca Iacob (Visiting Fellow University of Graz, Austria) : Romanian Revolution as Mediated Representation of Historical Time in film.
- 15-11.35: Mircea Deaca (Univ of Bucharest) : The Death of the Author : A cognitivist approach of Radu Jude’s films
11.35-12.15: Q&A
12.15-13.30: Lunch break
13.30-14.30: Book Launch : The New Romanian Cinema (Edinburgh Univ Press, 2019, ed. Ch. Stojanova , in the presence of contributors C. Stojanova, D. Nasta, M. Deaca, R. Iacob, M.Tutui
The first collection of essays to map out New Romanian Cinema
Panel 5 : Romanian Cinema and its reception/ distribution in Europe
- 30-14.50 : Joël Chapron (Responsable Europe Centrale et Orientale,« Unifrance Films ») 30 ans de cinéma roumain dans les salles commerciales françaises .
- 50-15.10 : Elektra Venaki (Director, Centre of Greek Cinema, Altcine, Athens, Greece) : Romanian Films and the Balkan Festival Circuit
15.10-15.30 : Q&A
15.30-16.00 : D. Nasta concluding remarks & thanks.
Dès le 26 novembre 2019 – Le corps en tant qu’archive de l’autre:
appropriation, incorporation et transmission
Exposition et soutenance de thèse de doctorat en Art et sciences de l’art de Carolina Bonfim
26 et 27 novembre, 2 au 4 décembre de 14 à 18h Soutenance publique 9 décembre à 17h Hôtel van de Velde, 29 av. Franklin Roosevelt 1000 Bruxelles
Ce projet s’inscrit dans la poursuite de sa pratique artistique des dernières années, axée sur le corps et l’archive à travers une approche basée sur les arts visuels. Au moyen de différents média (photographie, vidéo, performance, texte, etc.), elle étudie les rapports entre identité, incorporation, archive immatérielle et transmission dans et par le corps.
C’est cet intérêt particulier pour la notion de corps en tant qu’archive qui l’a conduite à emprunter la voie du doctorat, comme chemin possible pour obtenir une compréhension plus vaste de la poétique de ce phénomène. Cette corrélation entre archive et corps est de plus en plus revendiquée, notamment par un certain nombre d’artistes qui considèrent le corps comme un réservoir de savoirs, voire un lieu d’héritage, et comme un véhicule capable de connecter passé, présent et futur. Que signifie archiver le corps ? En quoi cette opération diffère-t-elle de l’archivage d’objets et/ou de documents ? Comment penser un travail sur les archives à partir du corps, c’est-à-dire à partir d’un ensemble d’opérations et de méthodes qui n’aspirent pas nécessairement à l’authenticité ou à la fidélité ? Comment peut-elle montrer plastiquement des archives immatérielles ? Quelle est l’approche à adopter pour traiter les pratiques archivistiques de ce qui semble être « inarchivable » ? Telles sont les questions auxquelles elle va essayer d’apporter une réponse. À travers une pratique artistique singulière et autonome, elle va s’interroger sur la manière dont l’Autre peut être incorporé, archivé et transmis. Pour ce faire, elle a développé trois volets, trois propositions artistiques – 90 mouvements sur TECHNOGYM G6508D, Not himself, not herself, not itself et Laboratoire sur les manières de chercher, détruire, inventer, être et performer l’archive – qui constituent trois différentes approches du corps en tant qu’archive dans le but d’explorer différentes voies d’action.
Carolina Bonfim est une artiste et chercheuse née à São Paulo. Centrée sur la question des archives immatérielles, sa pratique se base sur le développement et la mise en œuvre de modes expérimentaux de transmission et de traduction. Au cours de ces dernières années, elle a mené à bien différents projets, qui ont en commun l’établissement d’un dialogue étroit avec la pensée critique. Elle a récemment exposé Not himself, not herself, not itself au Homesession Artspace (2019, Espagne). Ces travaux ont également été présentés à la Casa do Povo (2018, Brésil), au MARCO – Museo de Arte Contemporáneo de Vigo (2017, Espagne), au Centre national de danse contemporaine d’Angers (2016, France), au Museo de Arte Contemporáneo del Sur (2017, Argentine), à la Fundació Miró (2015, Espagne), à la Galerie A Gentil Carioca (2014, Brésil), au Lugar a dudas (2014, Colombie), entre autres.
5 décembre 2019 – 17h00 – Conférence de Géraldine Schwarz
« Les Amnésiques »
Cycle « Culture du déni, art du sursaut »
Au Brigittines
Un jour, Géraldine Schwarz découvre que son grand-père allemand a aryanisé en 1938 l’entreprise d’une famille juive qui va périr à Auschwitz. Après la guerre, un survivant demande réparation. Karl Schwarz plonge dans le déni de ses responsabilités de Mitläufer, ceux qui comme la plupart des Allemands ont « marché avec le courant ». Au fil de trois générations de sa propre famille, l’auteure retrace le long travail de mémoire qui permit à l’Allemagne de l’Ouest d’ancrer la démocratie dans sa société. Elle le compare aux lacunes mémorielles qui frappent de nombreux pays européens et ont ouvert la porte au populisme aujourd’hui.
Chaque année, Les Brigittines s’associent avec le Master en Arts du Spectacle de l’Université Libre de Bruxelles pour mener une réflexion élargie autour de la scène actuelle en empruntant à l’anthropologie, à la sociologie et à la philosophie pour stimuler le regard analytique du spectateur. L’objectif des conférences Thinking Forward est de donner matière à penser les enjeux des créations contemporaines.
2 & 3 décembre 2019 – Lecture – Performance:
Gilson Motta – Tania Alice
Salle Delvaux – ULB
Il s’agira d’art relationnel, de performance, de théâtre d’ombres et d’art participatif. A ne pas manquer donc! Venez, venez…
Lundi 2 décembre 18h Soirée Théâtre d’Ombres et Performance (Gilson Motta)
Présentation des recherches en théâtre d’ombres développées par le Laboratoire d’Objets Performatifs et Théâtre d’Animation de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), coordonné par l’artiste-chercheur et enseignant Gilson Motta. Il réalisera une conférence, d’une durée de 50 minutes environ, suivie de quelques exercices de performances d’ombres.
Mardi 3 décembre 18h Soirée Performance relationnelle et Projets Participatifs (Tania Alice)
La soirée s’établira autour d’une conférence participative sur la performance, l’art relationnel et participatif et présentera divers projets artistiques réalisés par Tania Alice, artiste-chercheuse et enseignante en Licence, Master et Doctorat à l’Université Fédérale de l’Etat de Rio de Janeiro (UNIRIO) dans le cadre de l’association Performers sans Frontières.
Où: Salle Delvaux, ULB.
Gratuit, avec réservation: il suffit d’envoyer un mail à spectvivulb@gmail.com en indiquant la (les) soirée(s) à la quelle (auxquelles) vous souhaitez assister.
Evènement organisé par le master en arts du spectacle vivant de l’ULB avec le support du Centre de recherche en cinéma et spectacle vivant (CiASp) www.taniaalice.com www.performerssemfronteiras.com
Dès le 21 novembre 2019 – Europalia
« La saison Cinéma de l’hiver belge 2019-20 sera résolument roumaine! »
La saison Cinéma de l’hiver belge 2019-20 sera résolument roumaine! Il y en aura pour tous les goûts, car l’équipe Europalia a concocté un programme d’une diversité hors du commun : des films interdits ou censurés à l’époque de leur sortie, des documentaires peu ou jamais diffusés, de l’animation, des courts-métrages inédits, des Master class avec des cinéastes et des techniciens de grand renom, des films pour enfants, un colloque pluridisciplinaire sur le cinéma roumain et le contexte culturel qui l’a fait naître, des dialogues belgo-roumains entre cinéastes nourris par la même passion pour le “found footage”, des films dits de propagande où se nichait déjà la subversion, des lancements d’ouvrages etc, etc, etc.
Donc n’attendez plus, synchronisez vos agendas et réglez votre horloge culturelle à l’heure roumaine! Toutes les infos se trouveront sur le site d’Europalia www.europalia.eu et seront régulièrement mises à jour sur https://www.dominiquenasta.com, où vous trouverez les liens pour les activités organisées à la Cinematek, à Bozar, au cinéma Palace, à l’INSAS , au KASK de Gand, etc. La saison démarre déjà cette semaine, plus précisément le jeudi 21 novembre à 19H au cinéma “Palace”: vous pourrez découvrir la magie des courts-métrages roumains, là où tout a commencé pour les désormais célèbres Cristian Mungiu, Corneliu Porumboiu ou plus près de nous pour la très audacieuse Adina Pintilie.
Bel hiver cinéphilique!
Du 9 octobre au 21 novembre 2019 – Projet à Flagey
Moshta – Un film de Talheh Daryanavard
Sur les plages de l’île de Qeshm dans le sud de l’Iran, quelques pêcheurs aux techniques archaïques ont conservé des énormes pièges à poissons appelés «Moshta ». Mais le temps où les ressources de la mer abondaient n’est plus et malgré un paysage d’une beauté poétique immuable, c’est la réalité difficile d’un monde qui change qui nous est contée.
Le film de Talheh Daryanavard, en même temps qu’il trace de beaux portraits
des pêcheurs, appartient à la tradition du cinéma iranien dont l’œuvre d’Abbas Kiarostami nous est la mieux connue et à propos de laquelle Kurosawa écrivait : « Ce que j’aime dans vos films, c’est leur simplicité et leur fluidité, même s’il est bien malaisé de les décrire. »
Dédié à son père, Moshta livre le sentiment très personnel d’un réalisateur touché d’une profonde empathie pour une communauté impuissante face aux bouleversement économiques.
Serge Meurant, Cinergie
Le film est projeté à Flagey du 9 octobre au 21 novembre 2019
13 juin 2019
« Dance at the Museum or To What Extent the Art Object Can Become a Scenography? » – Quadriennale de Prague
Pierre Larauza présentera une communication à Prague le 13 juin dans le cadre de la Quadriennale de Prague, la plateforme de scénographie la plus importante au monde qui se déroule tous les 4 ans à Prague https://www.pq.cz.
Cette communication est intitulée « Dance at the Museum or To What Extent the Art Object Can Become a Scenography? » où au travers de son témoignage sur les expériences au Vietnam de danse au musée, il interroge le statut scénographique de l’objet artistique exposé : ce dernier peut-il devenir une scénographie le temps de la performance ? Quel est le statut de cette hybridation ? Quelles transformations cela apporte-t-il au regard du visiteur-spectateur ?
5 & 6 avril 2019
B-magic workshop 3 – Lanternes à la fête foraine
B-magic workshop 3
Lanternes à la fête foraine
Artistes itinérants, médiateurs culturels dans l’Europe du 19e et du début du 20e siècle
Date : 5-6 avril 2019
Lieu : Cinematek, Bruxelles : Rue Baron Horta 9, 1000 Bruxelles – Belgium
Ce symposium explorera le rôle de la lanterne magique dans les spectacles forains itinérants, comme forme de diffusion des connaissances et d’échange culturel au 19e et au début du 20e siècle. Sur les champs de foire, les attractions, les spectacles et les découvertes scientifiques se partageaient la scène. Chaque année, des forains itinérants présentaient avec enthousiasme des nouveautés spectaculaires, allant des physiques amusantes aux spectacles de curiosités, en passant par les théâtres optiques et mécaniques, les musées ethnographiques et d’anatomie, les tours à vélo, les carrousels à vapeur et, enfin, le cinéma. Le divertissement itinérant a donc joué un rôle actif et modernisateur dans la diffusion et la popularisation des valeurs culturelles, du savoir et de la science parmi les masses illettrées. Pendant la Belle Époque en particulier, la foire était présentée comme un « monde condensé » où l’on promettait à la foule de découvrir les derniers miracles de la science et de la technologie. Ces merveilles s’affichaient sur les chevalets des cabinets de curiosités, derrière les fenêtres des musées d’anatomie, ou s’exposaient le long des panoramas peints ou sur les façades des théâtres itinérants. L’intérêt pour le spectaculaire, si caractéristique de ces spectacles, offrait une initiation populaire au monde des sciences naturelles et des sciences humaines. Ce n’est pas un hasard si ces initiations étaient souvent ancrées dans le monde de la magie, les croyances populaires et le spiritisme.
Le caractère ambivalent de la fête foraine tient à son évolution historique. D’une part, la foire ou fête foraine renvoie à d’anciennes traditions de festivités religieuses ou de fêtes de la moisson, organisées en relation avec d’importantes foires commerciales qui marquèrent l’essor du commerce à partir de la fin du Moyen-Âge. D’autre part, nombre des techniques intégrées sont étroitement liées à la révolution industrielle et à sa mécanisation. En Europe, la « Fun Fair » ou « Jahrmarkt » est particulièrement bien ancrée dans les pays d’Europe occidentale, comme la Belgique, la France, l’Allemagne et l’Angleterre. L’apparition des premières fêtes foraines dans le contexte de la modernité industrielle du 19e siècle suivait donc une double logique, combinant anciennes traditions rurales et transformations inhérentes aux révolutions technologiques. Les nouveaux développements scientifiques et technologiques s’intègrent dans des rituels culturels plus anciens, ouvrant la voie à des expériences liminales à mi-chemin entre tradition et progrès.
De nombreux spectacles itinérants de divertissement recouraient à la technologie de la lanterne magique, bien que les annonces dans les journaux et les affiches publicitaires ne le démontrent pas clairement. C’est pourquoi l’utilisation de cette technologie dans les fêtes foraines est restée étonnamment peu étudiée. Pourtant, les artistes itinérants s’appropriaient les dispositifs et technologies optiques qui débarquaient sur le marché du spectacle européen. Ce faisant, ils diffusaient un savoir culturel et contribuaient à un échange d’idées entre les villes européennes et lors des foires annuelles organisées dans des villages ou villes de plus petite taille. Ainsi, en se basant sur les réseaux forains internationaux, ces artistes itinérants importaient et exportaient des techniques, valeurs et idées d’un endroit à l’autre. Ils attiraient souvent des spectateurs qui n’auraient pas pu s’offrir une place dans un théâtre ordinaire. C’était à la foire foraine que les visiteurs pouvaient admirer, souvent pour la première fois, des images de pays lointains ou des représentations des populations locales des colonies. Ils pouvaient également apprécier les démonstrations scientifiques de soi-disant physiciens, chimistes ou astronomes, entremêlées d’expériences surnaturelles. Présentées comme des séances scientifiques, les ombres lumineuses projetées par la lanterne permettaient souvent au public profane d’entrer en contact avec le monde spirituel, l’au-delà ou même des âmes du passé.
Ce symposium s’attachera au rôle des artistes itinérants adeptes de la lanterne en tant que médiateurs culturels dans l’Europe du 19e et du début du 20e siècle. Comment se sont-ils approprié la science et la technologie et comment les ont-ils diffusées auprès d’un public profane ? Comment ont-ils véhiculé des valeurs culturelles, esthétiques et morales à travers les frontières nationales ? Comment ont-ils combiné de plus anciennes traditions visuelles, comme le cabinet de curiosités, avec les nouveaux développements technologiques ? Comment ont-ils contribué à la formation d’une culture visuelle commune en Europe occidentale ? Nous accorderons une attention particulière à la relation complexe, mais bien vivante, entre la science et le rituel, entre le savoir et le surnaturel, entre la connaissance et les croyances. Notre but est de dévoiler comment l’expérience liminale s’imbriquait dans les mondes de la science et du divertissement, et interagissait subtilement avec ces deux univers.
Le programme de ce symposium de deux jours sera alimenté par diverses contributions d’académiciens de renom international, de collectionneurs et de performeurs, réunissant le monde du théâtre, du cinéma des premiers temps et de la culture visuelle de masse, devant un plus large public.
Le symposium proposera également une journée de démonstrations de lanterne magique par des membres de la Magic Lantern Society, une exposition et des projections de films de la collection de la Cinematek, avec un accompagnement musical live.
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Le symposium est organisé par le THEA Joint Research Group et le CiASp – Centre de recherche en Cinéma et Arts du Spectacle (Université libre de Bruxelles), en collaboration avec les partenaires du consortium B-Magic.
Le programme complet de ce symposium sera bientôt publié sur ce site. Pour plus d’informations, veuillez contacter Nele Wynants (nele.wynants(a)ulb.ac.be ).
1er avril 2019 – 10h-12hCONFERENCE:
« Melodrama and mise-en-scène in Italian Post-war Cinema (1945-1963) »
Conférence exceptionnelle que donnera en anglais le professeur Ivo Blom (auteur de « Reframing Luchino Visconti: Film and Art »,Leiden: Sidestone Press, 2017), le lundi 1 er avril 2019 de 10h à 12h au NB2VIS
Melodrama and mise-en-scène in Italian Post-war Cinema (1945-1963).
Parting from John Gibbs’ chapter on melodrama and mise-en-scene as my general frame, I will focus my talk on Italian melodrama of the postwar years, using mainly two sources, Louis Bayman’s book 2014 book « The Operatic and the Everyday in Post-war Italian Film Melodrama », and my own 2018 book « Reframing Luchino Visconti: Film and Art. I will focus on the one hand on Bayman’s treatment of the so-called popular neorealism and the opera film. Yet, I will combine this with Visconti’s own balance between distanciation and identification in his mise-en-scène.My main focus will be on Luchino Visconti’s operatic film « Senso » (1954), but I will involve other films from the 1950s as well, such as the popular melodramas by Raffaele Matarazzo, and melodramas with the stars Anna Magnani and Silvana Mangano.
https://ivoblom.wordpress.com/about
research.vu.nl/en/persons/il-blom.
21 & 23 mars 2019 – IMAGINEERING VIOLENCE
Spectacle and print in the early modern period
14 & 28 février 2019 – Cycle de conférences
« Morale, censure et autocensure dans les pratiques artistiques contemporaines »
Activités 2018 - Archives
4 décembre 2018 – Invitation Symposium:
« The diversity of work in the creative and cultural industries »
Invitation Symposium:
« The diversity of work in the creative and cultural industries »
(voir plus bas pour la version française)
We are happy to invite you on Tuesday the 4th of December 2018 to the Closing Symposium of the research project ‘The diversity of work in the creative and cultural industries’ funded by the Anticipate-program of Innoviris.
For nearly 4 years, an interdisciplinary team of researchers affiliated to six different research centers of the ULB, VUB and USL-B has been conducting research on the diversity of Brussels’ cultural and creative worlds. The aim of this collective research is to contribute to a better understanding of this broad field of study, to investigate the practices of its various actors (within different sectors) and to question the (mis)match between their needs and the responses provided by the (multiple) cultural policies that operate in the Brussels Region.
The closing symposium of our Innoviris project will be the perfect opportunity to present the main results of our research and to launch our edited volume on « creativity in the divided city of Brussels » (Urban Notebooks series of VUBPress, 2018). Affiliated with our Innoviris project, researchers funded through a Brussels Centre for Urban Studies Civil Society Fellowship will present the results of their research on cultural policy practices in Brussels. Finally, a round table discussion with representatives from the creative field – policymakers, cultural institutions, and artists – will close the event.
When:
Tuesday, the 4th of December 2018, from 13:30 until 18:00.
Where:
Auditoire Victor Bourgeois, ULB Faculté d’Architecture La Cambre Horta – Flagey 19
Registration:
Free, but registration is obligatory, before the 30th of November 2018 by using the registration form
Detailed schedule:
• 13:30-13:45: Arrival and registration of participants
• 13:45-14:00: Introductory word (in English) by Bas van Heur (VUB)
• 14:00-15:30: Presentation (in English and French) of research findings by Jef Vlegels (VUB & UGent), François Rinschbergh (ULB & USL-B) and Eva Swyngedouw (VUB)
• 15:30-16:00: Coffee Break
• 16:00-16:30: Presentation of research results in the framework of the Brussels Centre for Urban Studies Civil Society Fellowship by Leen De Spiegelaere (Met-X) and Sophie Alexandre (KFDA) (both former representatives of the Réseau des Arts à Bruxelles/Brussels Kunstenoverleg (RAB/BKO)
• 16:30-17:30: Round table discussion with invitees from the cultural and creative sector and moderated by Karel Vanhaesebrouck (ULB)
• 17:30-17:45: Concluding word (in French) by Jean-Louis Genard (ULB)
• 17:45…: Reception
For more information about the main objectives of our project: https://workccsbrussel.wordpress.com
We hope that we have stimulated your interest for this afternoon of presentations and exchanges and would be pleased to meet you on this occasion.
Sincerely,
Researchers and research supervisors:
Jean-Louis Genard (ULB), Judith le Maire (ULB), François Rinschbergh (USL-B & ULB), Christine Schaut (USL-B), Eva Swyngedouw (VUB), Karel Vanhaesebrouck (ULB), Bas van Heur (VUB), Jef Vlegels (VUB & UGent) and Walter Ysebaert (VUB).
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Version française :
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Invitation au colloque de clôture de la recherche Innoviris :
« The diversity of work in the creative and cultural industries »
C’est avec grand plaisir que nous vous invitons le mardi 4 décembre 2018 au colloque de clôture de notre recherche sur la culture et la créativité intitulée « The Diversity of Work in the Creative and Cultural Industries » et financée par le programme Anticipate de l’organisme bruxellois de promotion de la recherche Innoviris.
Pendant près de 4 ans, une équipe interdisciplinaire de chercheur.e.s issu.e.s de l’ULB, l’USL-B et la VUB s’est intéressée de près à la diversité des univers culturels et créatifs de Bruxelles. L’ambition de cette recherche collective a été de contribuer à une meilleure connaissance de ce large domaine, d’enquêter sur les pratiques de ses divers acteurs (au sein de différents secteurs) ainsi que de questionner l’adéquation entre leurs besoins et les réponses apportées par les (multiples) politiques culturelles qui s’appliquent sur le territoire de la Région bruxelloise.
Le colloque de clôture de notre projet Innoviris sera l’occasion de présenter les principaux résultats de nos enquêtes et d’annoncer la publication d’un ouvrage coordonné par notre équipe et portant sur « la créativité » dans cette « ville divisée » qu’est Bruxelles (Cahiers Urbains de la VUBPress, 2018). Affiliés à notre projet Innoviris, des chercheures financées par une bourse (Civil Society Fellowship) du Brussels Centre for Urban Studies présenteront les résultats de leurs enquêtes sur les pratiques en matière de politiques culturelles à Bruxelles. Enfin, une table ronde rassemblant des représentants du domaine de la création bruxelloise – décideurs politiques, institutions culturelles et artistes – viendra clôturer l’événement.
Quand:
Mardi 4 décembre 2018, de 13h30 à 18h.
Où:
Auditoire Victor Bourgeois, Faculté d’Architecture La Cambre Horta, ULB – Flagey 19
Inscription:
Entrée libre, mais inscription obligatoire, avant le 30 novembre 2018, sur le formulaire d’inscription
Programme détaillé:
• 13:30-13:45: Accueil et inscription des participants
• 13:45-14:00: Mot d’introduction (en anglais) par Bas van Heur (VUB)
• 14:00-15:30: Présentation (en anglais et français) des résultats de la recherche par Dr. Jef Vlegels (VUB & UGent), François Rinschbergh (ULB & USL-B) et Dr. Eva Swyngedouw (VUB)
• 15:30-16:00: Pause café
• 16:00-16:30: Présentation des résultats de la recherche menée dans le cadre de la bourse Civil Society Fellowship du Brussels Centre for Urban Studies par Leen De Spiegelaere (Met-X) et Sophie Alexandre (KFDA) (toutes deux ex-représentantes du Réseau des Arts à Bruxelles/Brussels Kunstenoverleg (RAB/BKO)
• 16:30-17:30: Table ronde avec des invités du secteur culturel et créatif animée par Karel Vanhaesebrouck (ULB)
• 17:30-17:45: Mot de conclusion (en français) par Jean-Louis Genard (ULB)
• 17:45…: Réception
Pour plus de détails à propos des objectifs de notre projet de recherche : https://workccsbrussel.wordpress.com.
Nous espérons vivement avoir suscité votre intérêt pour cet après-midi de présentations et d’échanges et serions heureux de vous rencontrer à cette occasion.
Cordialement,
Les chercheur.e.s et promoteur.e.s de la recherche :
Jean-Louis Genard (ULB), Judith le Maire (ULB), François Rinschbergh (USL-B & ULB), Christine Schaut (USL-B), Eva Swyngedouw (VUB), Karel Vanhaesebrouck (ULB), Bas van Heur (VUB), Jef Vlegels (VUB & UGent) et Walter Ysebaert (VUB).
Invitation Symposium – Final version
13 novembre 2018 – Mons: Magic Lanterns.
Between Reality and the Imaginary – The Iconography of Magic Lantern Slides: B-magic Workshop
14 & 15 novembre 2018
L’intime à l’oeuvre: SURexposition(s) – Colloque international
12 septembre 2018 – Epreuve publique Mr Didier VOLCKAERT
Epreuve publique de Mr Didier VOLCKAERT – Détails
7 et 8 juillet 2018
Forum des nouvelles écritures dramatiques européennes
dans le cadre du Festival d’Avignon
CiASp co-organise le 3e Forum des nouvelles écritures dramatiques européennes dans le cadre du Festival d’Avignon:
7 et 8 juillet, de 11h à 13h et de 14h à 17h, Gymnase du lycée Saint-Joseph, Avignon.
L’émergence de nouvelles écritures dramatiques en Europe est particulièrement marquante aujourd’hui. Ce Forum, après ceux de Strasbourg (2016) et de Bruxelles (2017), entreprend de les explorer en invitant dix auteurs européens à deux journées de discussions et de débats. Les mises en lecture d’extraits de leurs textes par des élèves de grandes écoles de théâtre initieront pour chacun les échanges avec les élèves, les auteurs, leurs traducteurs, des spécialistes des écritures contemporaines et le public.
Auteurs Michaël Bijnens, Carly Wijs (Belgique), Lola Blasco (Espagne), Beniamin M. Bukowski (Pologne), Joana Craveiro (Portugal), Zinnie Harris (Grande-Bretagne), Bonn Park (Allemagne), Pier Lorenzo Pisano (Italie),Tyrfingur Tyrfingsson (Islande), Tomislav Zajec (Croatie)
Org.: Théâtre National de Strasbourg, Esact Liège, RITCS Bruxelles, Université Paris Nanterre, Université Libre de Bruxelles (ULB), Maison Antoine Vitez
Le programme est accessible via le lien ci-dessous:
09_ Forum des nouvelles écritures dramatiques européennes
26 & 27 mai 2018:
Too soon too late – Exposition performance – BOZAR
En collaboration scientifique avec le Ciasp, Centre de recherche en cinéma et spectacle vivant de l’ULB,
Dans la continuité du colloque « Remembering 1918 : East and Central European Modernity Rebuilding in Performing Arts »,
Dans le cadre de « Remembering 1918 : European dreams of Modernity », Bozar,
Sur une initiative du Centre tchèque de Bruxelles,
TOO SOON TOO LATE
DIALOGUE PERFORMATIF D’ARTISTES DE 8 PAYS EUROPÉENS
Miřenka Čechová – Agnija Šeiko – Johanne Saunier – Stanislav Dobak – Brynjar Åbel Bandlien – Florin Flueras – Monika Drozyńska – Katarzyna Chmielewska – Jakub Truszkowski – Leszek Bzdyl – Katarzyna Ustowska – Anna Steller – Piotr Stanek
Différents artistes issus de l’Europe centrale et baltique, accompagnés d’artistes belges, ont créé une exposition-performance – spécialement conçue pour le bâtiment du Palais des Beaux-Arts – dont le thème majeur est le centenaire de l’indépendance des États d’Europe centrale suite au Traité de Versailles. L’idée au centre du projet est d’interroger la modernité, les années de l’avant-garde et leur héritage. Les praticiens ont donc réfléchi aux différents changements survenus depuis un siècle dans leurs pays respectifs, dans la nouvelle Europe ou dans la société en général.
Le public est invité à se déplacer au gré de ses envies entre les spectacles de danse, les performances et les installations vidéo qui seront proposés en boucle de 90 minutes.
Lieu: Bozar
PAF: 12 euros
Quand: Sam 26 mai à 17.00 – Dim 27 mai à 16.00 – Dim 27 mai à 19.30
Coproduction : Institut Polonais – Service Culturel de l’Ambassade de la République de Pologne à Bruxelles, Balassi – Service culturel de l’Ambassade de la République de Hongrie à Bruxelles, Centre Tchèque à Bruxelles, Institut culturel roumain , Arts and Theatre Institute Institut umění – Divadelní ústav, Instytut Teatralny im. Zbigniewa Raszewskiego, Centrului Național al Dansului București , Österreichisches Kulturforum Brüssel , Lietuvos Kultüros institutas, The theatre Institute, Hungarian Theater Museum and Institute
4 mai 2018: Séminaire international Narratology and World Cinema
Le Séminaire international : World Cinema & Narratology aura lieu le vendredi 04/05/2018 de 14.00 – 18.00 à la Maison des Arts (Avenue Jeanne, 56).
Comment le cinéma périphérique permet-il l’émergence d’autres manières de raconter ? Aujourd’hui world cinema désigne une dé-localisation géographique, mais aussi des circuits de production et de distribution alternatifs, à l’écart de l’industrie hollywoodienne dominante : productions indépendantes, festivals, commissions artistiques, etc.
Ce séminaire sera l’occasion pour les Centres de Recherche Philixte (Études Philologies, Littéraires et Textuelles) et CiAsp (Cinéma et Arts de la scène) d’unir leurs efforts afin d’aborder le cinéma au pluriel comme « nouvel art du récit ».
Programme :
- David Martin-Jones (Glasgow University), World Cinema Narrates World History
- Christophe Den Tandt (Université Libre de Bruxelles), Existe-t-il un réalisme mineur? La représentation réaliste du monde social au cinéma peut-elle servir des stratégies de résistance?
- Camille Bourgeus (Universiteit Antwerpen), ‘Scope’ over ‘Duration’: Storytelling and critical realism in the films of Wang Bing
- Thea Rimini (Université Libre de Bruxelles), Le Nouveau Documentaire Italien: Quelques Pistes
Le séminaire est ouvert à tous, mais le nombre de place est limité.
Inscription souhaitée auprès de jdecockd@ulb.ac.be
Vous trouverez de plus amples informations sous le lien suivant: SEM_PHIL_NARR2
2 mars 2018:
Invitation screening Night has come and PhD defense Peter Van Goethem
The film Night has come, which Peter Van Goethem made in the framework of his Doctorate in the Arts, will be presented on Friday 2 March 2018 at 15:30 in Cinematek (Kunstberg, Baron Hortastraat 9, 1000 Brussels) followed by the public defense of the Doctorate and a reception. You are kindly invited to attend. Entry is free but reservations are required (please send a mail to Inge Pieters at kunstenplatformb@gmail.com before 26 February).
Voice Johan Leysen / Music Guy Van Nueten / Sound design Guy De Bièvre / Editing Peter Van Goethem / Second Editor David Verdeure / Script and editing advisor Peter Krüger / Produced by Inti films
The Film Director as Archivist
The practice-based PhD project The Film Director as Archivist investigates, through the use of existing archival material, the relationship between factual and artistic representation of history. At the basis of the research are the archival films about Brussels in the Royal Belgian Film Archive Cinematek. In the framework of his Doctorate in the Arts Peter Van Goethem created the found footage film Night has come, wrote a book entitled Restitutie and created a portrait series Tipping Point.
The film is constructed as a mosaic of memories of the main character. The archival material provides visual substance to these memories. The manner in which these memories are given shape in the film is a metaphor for the intricate ways in which human memory works. The memory of the main character is not unambiguous. His memories are heavily selective, distorted, fragmented, repetitive and forgetful. The book recounts the life story of Raymond Devaux, the creator of a series of family films which Peter Van Goethem used in the film Night has come. With this book he explores the relationship between historical fiction and history using historical sources. In addition he re-examines the relationship between fiction and truth by calling on non-existent sources, such as the manuscript of Raymond Devaux, that he wrote himself, or on existing materials which receive new meaning in other contexts, such as his portrait series Tipping Point, presumably painted by Devaux.
Peter Van Goethem
Peter Van Goethem is active as a director, producer, author and painter. He studied Pedagogical Sciences (Ugent) and Philosophical Pedagogy (KULeuven) before studying documentary film at RITCS. He regularly writes for the cultural magazine rekto:verso where he was also a member of the editorial team until 2012. With the support of the Foundation Pascal Decroos, he wrote together with Pieter Verstraete (KULeuven) the book: Iran: de kunst van het ontwijken (Acco, 2011). As a director, he has concentrated on creative documentaries in which the visual aspect of human actions and surroundings are the central theme. In his work as a painter, he draws on the tradition of landscape and portrait painting. He approaches the documentary film genre as a form of portrait. Peter Van Goethem will defend his Doctorate in the Arts “The Film Director as Archivist” on 2 March 2018.
VRIJE UNIVERSITEIT BRUSSEL (VUB) | Faculteit Letteren en Wijsbegeerte
UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES (ULB) | Faculté de Lettres, Traduction & Communication
ERASMUSHOGESCHOOL BRUSSEL | RITCS School of Arts
Promotor:
Prof. Dr. Klaas Tindemans, VUB promotor/ Prof. Dr. Karel Vanhaesebrouck, ULB, promotor/ Peter Krüger, RITCS, artistic co-promotor/ Prof. Dr. Roel Vande Winkel, KULeuven
Advisory Commission:
Paul Aron, Université libre de Bruxelles
Du 22 février au 22 mars 2018 :
THINKING FORWARD – Cycle de Conférences
En étroite collaboration avec le Master en Arts du Spectacle et CiASp | Centre de recherche en cinéma et spectacle vivant de l’ULB.
Dans le cadre de « 2018. Année de la Contestation »,
Une initiative de la Ville de Bruxelles
S’associant avec plaisir à la célébration et à la réflexion que la Ville de Bruxelles a lancées autour du cinquantième anniversaire de Mai 68, Les Brigittines proposent quatre conférences qui analyseront la signification de cet événement central de notre histoire récente mais qui évoqueront également la contestation et la contre-culture et aussi la façon dont les avancées et les ouvertures d’alors peuvent trouver un écho aujourd’hui : interrogations et urgences orientées sur les questions sociales et écologiques.
22.02.2018 – 17:00 > 19:00 – en français
1968 : contestations, engagements, émotions
Ludivine Bantigny
Ludivine Bantigny propose d’explorer l’événement 1968 sous l’angle de la contestation en tant qu’elle interroge l’établi et brise ses évidences. Le mouvement social et la grève générale sont alors pétris d’émotions et font de l’événement une expérience sensible, où le corps même est engagé.
Les mots majeurs de 1968 – on dirait les maîtres mots s’il n’était question justement de déloger les maîtres et la domination – sont ceux de contestation et d’insubordination. Les protagonistes des barricades et des occupations prennent le temps, ce temps que la grève laisse, ce temps si différent, pour lézarder l’écorce des conventions sociales. Les imaginaires contestataires rompent avec le tout-venant de ce qui va de soi, pour mieux révéler en quoi il ne va pas. Les classements et les hiérarchies sont interrogés, comme le sont les identités. Des potentialités s’entrouvrent et laissent apercevoir ce que pourrait être un monde différent. 1968 est pétri d’expériences sensibles et affectives : émotions politiques s’il en est, dans la joie de bousculer l’ordre des choses, de rire au nez de ce monde et de l’imaginer autrement ; émotions politiques aussi dans la frayeur de certains et les tensions attisées. Il s’agit donc de donner plein crédit à ce qui est éprouvé, imaginé et ressenti.
Ludivine Bantigny est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Rouen. Sa thèse de doctorat a porté sur la jeunesse dans les années 1950 et 1960 en France : Le plus bel âge ? Jeunes, institutions et pouvoirs en France des années 1950 au début des années 1960. Ses thèmes de recherches concernent en particulier l’histoire du genre, l’histoire de l’engagement et l’histoire des jeunesses et des générations. Son dernier ouvrage explore et revisite l’année 1968 : 1968, de grands soirs en petits matins (Paris, Seuil, 2018).
01.03.2018 – 17:00 > 19:00 – en français
L’énigme de Mais 68. Un mouvement contre-culturel international
Christophe Bourseiller
Bien loin de se cantonner au seul Mai français, l’année 1968 est marquée par une révolte générationnelle internationale.
Mais pour quel but ?
Comment expliquer la révolte générationnelle et internationale de 1968 ? De Paris à Bruxelles en passant par Prague, Rome, Berlin-Ouest, Mexico, San Francisco, Amsterdam, Copenhague, Milan, on voit éclore un mouvement de contestation juvénile inédit.
Plusieurs questions se posent : pourquoi la génération qui a vingt ans en 1968, et seulement elle, descend-elle dans la rue ? Qu’est-ce qui caractérise cette génération spécifique ? On n’a pas observé par la suite un soulèvement de la jeunesse de même ampleur.
Quelles sont les revendications des contestataires ? Elles portent avant tout sur la vie quotidienne et sa libération.
Et quelle forme la révolte emprunte-t-elle ? Celle d’un dispositif inédit, que l’on désigne sous l’intitulé de la contre-culture. En quoi le phénomène apparaît-il pour la première fois ?
Que reste-t-il enfin de cette poussée de fièvre mondiale et simultanée ? Doit-on tresser des couronnes au Mai français ? Quel bilan aujourd’hui ?
La fête semble momifiée. Seul demeure le souvenir lointain d’un instant de bave.
La machine à récupération a-t-elle rempli sa fonction ?
Historien, écrivain et comédien, Christophe Bourseiller est l’auteur d’une trentaine de livres. Nombre d’entre eux portent sur les mouvements d’extrême gauche et les contre-cultures. Acteur, il a tourné dans une vingtaine de films, sous la direction de Jean-Luc Godard, Yves Robert, Pierre Jolivet, Jacques Demy, ou Claude Lelouch.
15.03.2018 – 17:00 > 19:00 – en français
L’incendie du négatif. Le théâtre à l’épreuve de la radicalité
Olivier Neveux
Il est acquis désormais que « tout théâtre est politique ». L’affirmation permet de délester la politique de son lot d’orientations, de pratiques, de choix et de clivages, d’alliances et d’organisation. Il est peut-être moins consensuel mais plus productif d’interroger ce que la politique peut, en ces cas, désigner. Et, dès lors, choisir celle qui s’avère la plus à même d’orienter notre présent.
Il s’agira donc de revenir sur une histoire valeureuse mais opprimée, plus riche et plus diverse qu’on ne le dit : celle d’un théâtre qui n’a cessé de « dire non » et qui s’est inventé en conséquence : formes, public, adresses, récits. En ces temps de commémoration souvent embaumante et opportuniste de 68, l’idée est d’interroger ce qui subsiste et peut encore inspirer, encourager, au théâtre, la nécessité vive de « tenir le non » et d’habiter le négatif d’un monde insupportable – et cependant supporté.
Olivier Neveux est Professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre à l’Ens de Lyon. Il est rédacteur en chef de la revue Théâtre/Public. Il est l’auteur, notamment, de Théâtres en lutte, Le théâtre militant en France des années 1960 à aujourd’hui (La Découverte, 2007), Politiques du spectateur. Les enjeux du théâtre politique aujourd’hui (Editions La Découverte, 2013) et plus récemment de Le Théâtre de Jean Genet (Ides et Calendes, 2016).
22.03.2018 – 17:00 > 19:00 – en français
Une révolution écologique
Razmig Keucheyan
La transition écologique qui s’annonce suppose de savoir distinguer entre des besoins « essentiels », que les sociétés vont continuer à satisfaire, et des besoins qu’il faudra écarter, car ils sont néfastes au plan environnemental. Mais comment parvenir à établir cette distinction et quel sens a-t-elle politiquement ?
Aux quatre coins du monde, les catastrophes naturelles se multiplient. Qu’on le veuille ou non, la planète va subir une transition écologique. La question est de savoir si elle sera chaotique – certains n’hésitent pas à parler d’ « effondrement » – ou si les sociétés pourront garder un contrôle sur cette transition. Une transition écologique maîtrisée suppose, entre autres choses, de parvenir à distinguer entre des besoins que nous allons continuer à satisfaire, des besoins « essentiels », et des besoins qu’il faudra écarter, car ils ne sont plus soutenables sur le plan environnemental. Mais comment parvenir à établir cette distinction ? Dans cette conférence, on relira certaines théories révolutionnaires du passé pour trouver des éléments de réponse à cette question.
Razmig Keucheyan est professeur de sociologie à l’université de Bordeaux. Il est notamment l’auteur de Hémisphère gauche. Une cartographie des nouvelles pensées critiques (la Découverte, 2010), et de La nature est un champ de bataille. Essai d’écologie politique (la Découverte, 2014). https://razmigkeucheyan.wordpress.com
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Entrée libre – réservation souhaitée
Les Brigittines
T. +32 (0)2 213 86 10 – ticket@brigittines.be – www.brigittines.be
Petite rue des Brigittines
1000 Bruxelles
Du 17 février au 16 août 2018 Exposition
« Le Jardin du Paradoxe-Regards sur le Cirque Divers à Liège »
L’exposition « Le Jardin du Paradoxe – Regards sur le Cirque Divers à Liège » est présentée du 17 février au 16 août 2018 au Musée de la Vie Wallone. Cette exposition rétrospective présente les oeuvres et les archives de cette structure (contre-)culturelle qui a joyeusement animé la vie artistique et associative de Liège (mais pas que) pendant vingt ans (de 1977 à 1999).
A cette occasion, un important catalogue est publié chez Yellow Now, sous la direction du commissaire de l’exposition Jean-Michel Botquin.
Karolina Svobodova, qui s’intéresse au Cirque Divers dans le cadre de sa recherche doctorale, a contribué à ce catalogue en rédigeant le chapitre portant sur le secteur « théâtre » du Cirque Divers.
lien: http://www.provincedeliege.be/fr/evenement/17/13026
Karolina Svobodova a également rédigé un article sur le Cirque Divers pour la revue d’art contemporain L’art même (http://www.lartmeme.cfwb.be/). L’article intitulé « Face au miroir du Cirque Divers: jeux et enjeux de la théâtralisation de la vie quotidienne « sera publié dans le numéro 75 de ladite revue.
Toujours dans le cadre de l’exposition consacrée au Cirque Divers, elle prépare actuellement un article pour le prochain numéro du Magazine C4 (https://c4magazine.org/). Ce dernier portera sur la question de la contre-culture mais aussi sur l’intérêt (du moins son intérêt) à étudier aujourd’hui une structure comme le Cirque Divers.
14 février 2018: Séminaire trans-universitaire de l’Ecole Doctorale “Cinéma et Arts du Spectacle”
Ce mercredi 14 Février de 10h à 12H au J56 2.205 (la salle de réception de la Maison des arts située au premier étage, 56 Avenue Jeanne, 1050 Bruxelles), se tiendra le premier séminaire trans-universitaire de l’Ecole Doctorale “Cinéma et Arts du Spectacle” qui est, cette année, organisé par l’ULB (Muriel Andrin et Karel Vanhaesebrouck).
Au programme de cette première séance du séminaire: un tour d’information sur les recherches en cours, ainsi qu’une discussion du programme qui sera composé en fonction des spécificités méthodologiques de ces recherches.
Chaque doctorant.e inscrit à l’EDT Cinéma et Arts du spectacle devra obligatoirement suivre deux éditions du séminaire au long de sa formation doctorale. Pour les doctorants en Arts et Sciences de l’Art ou d’autres EDT pour qui la présence n’est pas obligatoire mais qui traitent néanmoins de sujets liés au Cinéma et aux Arts du Spectacle, la participation à ce séminairequi peut être créditée même si vous êtes inscrit.e.s à une autre EDT, est vivement recommandée.
Les prochaines dates du séminaire seront les mercredis 7/03, 28/03, 25/04, de 10H à 12H + une journée doctorale qui aura lieu le 29/05 (et où une présentation obligatoire doit être faite au plus tard en 2e année).
9 février 2018 – 19h00:
FOREST OF THE HANGED – LIVIU CIULEI SPECIAL SCREENING
NL Voor de Roemenen betekende het einde van de Eerste Wereldoorlog de hereniging van de regio’s waar Roemeenstaligen woonden, meer bepaald de streken die vroeger deel uitmaakten van het Habsburgse Rijk. Het hoofdpersonage, een Roemeen uit het rijk, wordt verscheurd door zijn trouw aan het rijk en zijn liefde voor zijn vaderland. Forest of the Hanged heeft meer om het lijf dan een oorlogsfilm, en dompelt ons onder in de sociale realiteit van het interbellum, op een moment dat grenzen vervagen en dromen zich ontvouwen. De film werd onmiddellijk als een monument van de Roemeense cinema beschouwd en werd ook internationaal gelauwerd. In 1965 kaapte de film de Gouden Palm in Cannes weg.
FR Pour les Roumains, la fin de la Première Guerre mondiale marque la réunification des terres peuplées de roumanophones, notamment celles qui appartenaient auparavant à l’empire des Habsbourg. Le protagoniste principal, un Roumain de l’empire est tiraillé entre son allégeance à celui-ci et l’amour de sa patrie. Plus qu’un film de guerre, Forest of the Hanged est une plongée dans la réalité sociale de l’entre-deux-guerres, lorsque les frontières se brouillent et les rêves se déploient. Tout de suite considéré comme un des monuments du cinéma roumain, le film connut un immense succès à l’international allant jusqu’à remporter la Palme d’Or à Cannes en 1965.
EN For the Romanians, the end of the First World War marked the reunification of lands inhabited by Romanian-speakers, and in particular those that were previously a part of the Habsburg Empire. The film’s principal protagonist, a Romanian of the days of empire, is torn between his allegiance to empire and love of the homeland. More than a war film, Forest of the Hanged explores the heart of the social reality of the interwar years when borders were blurred and dreams were possible. The film was immediately regarded as a landmark film in the history of Romanian cinema, it met with huge international success and won the Palme d’Or at the 1965 Cannes Film Festival.
Preceded by a round table discussion
With Adrian Silvan Ionescu (art historian, director of the Romanian Academy’s Institute of Art History), Marian Tutui (film historian, author of publications on the cinema) and Bujor Ripeanu (film critic and historian, author of books, dictionaries and articles on the subject).
Moderated by Dominique Nasta (ULB)
19:00 Round table on the film
20:00 Forest of the Hanged – Liviu Ciulei
CENTRE FOR FINE ARTS
Rue Ravensteinstraat, 23
1000 Brussels
INFO & TICKETS:
+32 2 507 82 00 | bozar.be
Les 8 et 10 février 2018: Colloque « Corps & Cinéma : La figure du corps meurtri dans le cinéma des frères Dardenne »
Le colloque s’articule autour de la figure du corps meurtri dans le cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Il combine des conférences dispensées par des spécialistes de l’œuvre des frères Dardenne, d’anciens étudiants en écriture et analyse cinématographiques de l’ULB, ainsi que des Master Class avec des professionnels du monde du cinéma belge.
Le public aura également l’occasion de visiter une exposition permanente d’œuvres artistiques autour de la thématique du corps meurtri.
Parmi les intervenants, nous comptons entre autres, Élise Domenach, Maître de conférences en études cinématographiques ; Rosanna Gangemi, philosophe de l’art, essayiste et journaliste ; Lambros Couloubaritsis, philosophe et professeur honoraire à l’Université Libre de Bruxelles ; Damien Keyeux, monteur et professeur à l’ULB. Les Master Class auront lieu en présence des cinéastes emblématiques du cinéma belge : Luc Dardenne, Fabrice Du Welz, Bernard Bellefroid, Joachim Lafosse et Fien Troch.
Cet événement est né de l’initiative d’étudiants en arts du spectacle à finalité écriture et analyse cinématographiques de l’Université Libre de Bruxelles. Ce projet a pu se mettre en place grâce au Fonds Van Huele (faculté Lettres, Traduction et Communication) décerné par la Maison des Arts, et grâce au soutien de Dominique Nasta, professeure d’études cinématographiques et présidente de département des Sciences de l’information et de la communication à l’ULB.
Notre événement se déroulera sur le campus du Solbosch – Avenue Adolphe Buyl 87, 1050 Ixelles et à la Maison des Arts – Avenue Jeanne 56, 1050 Ixelles
Pour de plus amples informations sur notre événement, veuillez consulter notre site internet
Activités 2017 - Archives
23-24 novembre 2017 – Remembering 1918:
East and Central European Modernity Rebuilding in Performing Arts tenue à La Bellone
La Bellone – Maison du Spectacle (Bruxelles)
La conférence Remembering 1918: East and Central European Modernity Rebuilding in Performing Arts tenue à La Bellone – Maison du Spectacle les 23 et 24 novembre 2017 trouve son argument dans le centenaire de la chute des empires européens et la création des Etats-Nations d’Europe centrale et orientale fêté en 2018. La naissance des nouveaux Etats fut accompagnée d’une double volonté de s’interroger sur la modernité et de créer une identité propre dans le concert d’une Europe multiple. On réfléchit alors intensément aux formes qu’elles devaient prendre dans la politique, dans la société et dans les arts.
La conférence a pour but d’explorer les notions de modernité et d’avant-garde et leurs avatars dans le théâtre, la danse et la performance grâce à un dialogue entre universitaires et artistes venus de Hongrie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie et Slovaquie. Les premiers présenteront les recherches les plus récentes sur le thème des avant-gardes dans les arts de la scène (dont Dariusz KOSIŃSKI, Justyna MICHALIK et Dorota WALCZAK-DELANOIS) tandis que les seconds prendront la parole pour préciser comment leurs pratiques font échos aux réflexions (politiques, artistiques, esthétiques) nées au lendemain de la Première Guerre mondiale (notamment Joanna LEŚNIEROWSKA, Monika DROŻYŃSKA, Katarzyna CHMIELEWSKA-JANKOWSKA et Jakub TRUSZKOWSKI).
Ce dialogue sera la point de départ d’un parcours-performance in situ créé spécialement pour le bâtiment du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles présenté le 27 mai 2018 dans le cadre du projet Remembering 1918 / European Dreams of Becoming Modern.
A suivre…
INFORMATIONS PRATIQUES
> La Bellone – Maison du Spectacle (Rue de Flandre 46, 1000 Bruxelles) – voir la carte
> jeudi 23 et vendredi 24 novembre 2017 – 10 > 17h
> entrée libre
> la conférence se tiendra exclusivement en anglais
Avec le soutien de la Faculté de Lettres, Traduction et Communication de l’Université Libre de Bruxelles et de CiASp – Centre de recherche en cinéma et arts du spectacle de l’ULB.
Programme consultable sur http: //poolsecultuur.eu/3,3,810,fr,East_and_Central_European_Modernity_Rebuilding_in_Performing_Arts
17 novembre 2017 – Analyse et créations musicales pour l’image
Intervenants ULB: Dominique Nasta et Thomas Van Deursen
La cinquième édition des Journées d’Analyse Musicale est consacrée à l’analyse de la musique pour « l’image ». Les études sur la musique de film sont nombreuses et fructueuses. Il s’agit moins de convoquer une rencontre supplémentaire dédiée à la recherche en ce domaine que de poser la question de la place de l’analyse des musiques originales écrites/conçues pour les images jusque dans l’apprentissage de la composition. Les recherches d’où ces contributions très diverses sont issues, ont de nombreuses incidences sur la pédagogie de l’invention musicale pour l’image qui tire profit de l’analyse de ce qui se noue entre l’image et le son dans des films patrimoniaux et récents. L’étude ordonnée de séquences représentatives peut-elle contribuer à la constitution d’une typologie de ces relations (redondance, antinomie, parallélismes, etc.) ? La fonction de l’analyse ne serait-elle pas de fournir, à l’apprenti compositeur, des outils théoriques et pratiques pour la compréhension des rapports qui s’instituent entre la forme, le style, les profils de l’invention musicale, et les images pour lesquelles ils sont destinés ? Il est important d’élaborer un cadre méthodologique et théorique pour l’analyse des fonctions de la musique dans l’œuvre « mixte » ainsi inventée et de fournir par là même les outils utiles à sa création.